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Doté d’une langue bien pendue, Michael Jordan n’hésitait pas non plus à lâcher des punchlines sur ses proches. L’une d’entre elles, datant d’il y a plus de trente ans, est toujours aussi violente… Surtout quand on connaît la relation qu’entretenait MJ avec sa « victime » !
Michael Jordan avait beau être avant tout un gagneur extraordinaire et un basketteur de grand talent, il était aussi un monstre en matière de trash-talking. L’ancien des Bulls n’hésitait jamais à entrer dans la tête de son adversaire à travers des mots « bien » sentis, histoire de le déconcentrer. Et ça marchait très souvent !
Ce que peu de gens savent, c’est qu’il n’avait aucun problème à appliquer la même stratégie… pour sa famille. Autour d’un passage sur l’émission de David Letterman, en 1989, His Airness avait ainsi été interrogé sur ses proches et la taille qu’ils mesuraient. Sa réponse fut aussi mythique que sauvage !
Je suis le plus grand de ma famille. Mon père mesure environ 1m78, ma mère 1m65, tous les autres mesurent environ 1m70. Le laitier mesure environ 2 mètres.
Mais quelle violence… Il faut dire qu’avec le différentiel de taille (MJ mesurant 1m96), on peut effectivement se dire qu’il y a comme une anomalie dans l’équation ! Certains diront qu’il a simplement été gâté par la nature, tandis que d’autres se montreront… un peu moins respectueux, dira-t-on.
Blague à part, la relation entre Jordan et son père reste peut-être l’histoire la plus mythique à propos du joueur. Il avait été ainsi particulièrement marquée par l’assassinat du patriarche de la famille, à l’été 1993. Au point qu’il décidera quelques semaines plus tard de prendre sa (première) retraite. Il s’était alors mis au golf, le temps de deux saisons.
Son retour en 1995 fut d’ailleurs sublimé par le titre remporté un an plus tard. En effet, le match décisif en Finales eut lieu à l’occasion de la fête des Pères… Logiquement, Jordan fut extrêmement ému, au point de fondre en larmes avec le trophée Larry O’Brien dans les mains. Une image absolument magnifique autant qu’elle reste déchirante.
Décidément, Michael Jordan ne perdait jamais une occasion de sabrer quelqu’un… On se dit tout de même qu’il a peut-être regretté cette phrase quatre plus tard, lors de la tragédie qui a remis sa carrière NBA en question pendant un temps.
