NBA – « L’entraînement là-bas ? Ça m’a donné envie d’être transféré, je voulais partir »

Rudy Gobert, Stephen Curry, et Nikola Jokic au All-Star Game
NBA (DR)

Certaines franchises sont connues pour offrir un environnement de travail assez difficile, mais on peut dire la même chose du circuit NCAA. Une superstar a notamment failli jeter l’éponge à cause des entraînements là-bas… Heureusement, il a serré les dents et a su prospérer dans la grande ligue.

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À quoi aurait pu ressembler la carrière de John Wall s’il n’avait pas été plombé par les blessures ? Déjà meilleur passeur et intercepteur ainsi que quatrième meilleur scoreur all-time des Wizards, chez qui il a passé ses neuf premières saisons, le meneur a cependant connu un gros coup d’arrêt à partir de 2019 et sa rupture du tendon d’Achille. Depuis, il n’a joué que deux campagnes sur quatre et se contente à présent d’un rôle de Sixième Homme aux Clippers.

Si son retour après un an de mise au placard à Houston a fait plaisir aux fans, il n’empêche pas que l’on peut émettre de gros regrets à son égard, à l’image d’un Derrick Rose par exemple. Car J-Wall, c’était une véritable machine offensive pendant ses meilleures années, capable de tourner à plus de 18 points et 10 passes sans le moindre problème tout en étant un poison en défense avec des mains très actives. En plus de ça, il était aussi l’un des joueurs les plus rapides du circuit.

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Les galères de John Wall lors de ses débuts en NCAA

Toutes ces qualités, le guard les affichait d’ailleurs déjà depuis bien avant son arrivée en NBA, lui qui a été drafté par Washington avec le premier choix de la draft en 2010. Il sortait alors de la fac réputée de Kentucky, qui développe régulièrement des basketteurs au grand talent. Mais lui a bien failli jeter l’éponge très rapidement, ayant du mal à s’adapter à la mentalité universitaire comme il l’a expliqué sur le podcast Run Your Race :



L’entraînement (était un enfer, ndlr), je ne vais pas mentir. Je vais vous dire ceci, j’emmerde les entraînements. Je voulais partir. Je voulais être transféré. Le coach me disait ceci, me disait cela, mais vous savez, en même temps, j’étais genre « Mec, je ne vais pas vraiment t’écouter, tu vas me faire jouer de toute façon, tu n’as pas le choix, je suis moi ». Et il m’a dit : « Je me fous de qui tu es, tu peux t’asseoir pendant un ou deux matchs ».

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Alors qu’on fait la part belle aux joueurs individuels au lycée, la NCAA mise bien plus sur le collectif et il n’est pas rare que certaines pépites soient bridées au profit du jeu pratiqué. Heureusement pour Wall, il a tout de même su prospérer sous les ordres du légendaire John Calipari avec plus de 16 points, 4 rebonds et 6 passes de moyenne durant sa seule année avec les Wildcats. Le tout avec des highlights toujours aussi impressionnants à ce jour :

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John Wall a eu bien du mal à s’adapter à la NCAA, étant persuadé qu’on allait le laisser faire ce qu’il voulait. Il a cependant rapidement déchanté sur place, ce qui lui a permis de changer d’approche et d’arriver prêt mentalement en NBA quelques mois plus tard.

Déclarations John Wall NBA 24/24

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