NBA – « On n’avait plus de temps-mort, donc il s’est gratté jusqu’à se faire saigner »

NBA Paul George aux Clippers
ESPN (DR)

Tous les moyens sont bons pour faire pencher la balance dans un match, en particulier quand il s’agit d’obtenir un temps-mort. Comme l’a raconté Paul George récemment, un ancien coéquipier a lui n’avait pas hésité à se saigner en plein match afin d’en gagner un pour les siens. Une attitude de guerrier !

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Avoir encore des temps-morts disponibles en fin de rencontre, c’est absolument crucial quand le score est serré. Bien utilisés, ils peuvent permettre de dessiner des systèmes décisifs ou de souffler un coup et se concentrer à nouveau. Le problème, c’est quand on se retrouve dans le money time et qu’on les a déjà tous utilisés… Dans ces moments, il faut savoir faire preuve de roublardise.

Il se trouve en effet que si l’un des joueurs en tenue se met à saigner, son équipe peut obtenir un temps-mort automatique afin qu’il puisse être traité. Une astuce que maîtrisent sur le bout des doigts certains athlètes NBA, à commencer par Steven Adams. Comme l’a récemment raconté Paul George sur son podcast, le pivot des Grizzlies n’hésite pas à employer les grands moyens dans des situations pareilles !

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La technique lunaire de Steven Adams pour gagne des temps morts



Une histoire drôle que j’ai à propos de Steven. On était en fin de match, on n’avait plus de temps-morts. Les arbitres étaient en train de visionner quelque chose. On avait besoin d’un temps-mort, mais on n’en avait pas. Je regarde Steve-O et il se gratte le visage à mort. Je lui dis : « Steve-O, mon frère, qu’est-ce que tu fais ? » Il me répond : « Ah mec, on n’a pas de temps-mort, j’essaie de saigner. » Le mec se grattait vraiment jusqu’à se faire saigner pour qu’on gagne un temps-mort.

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La méthode peut sembler barbare, mais elle correspond tellement bien au Néo-Zélandais qui est considéré comme l’un des joueurs les plus durs de la ligue depuis des années. Rebondeur offensif d’élite, Adams n’a pas peur d’aller au contact ou de se faire du mal tant que ça peut aider son équipe. Le genre de détermination qui émerveille PG13 ou encore Jaren Jackson Jr., coéquipier du Kiwi :

Paul George : Je respecte cela. Mais il a toujours des moments comme ça. Ce mec est un guerrier, parfois il va prendre des coups et se dit « oh c’est bon, je me suis juste tordu la cheville. C’est bon, ça va aller ».

Jaren Jackson Jr. : Quand on est blessé comme ça, on rentre au vestiaire et on ne revient jamais, mais il s’en moque.

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Véritable soldat des raquettes, Steven Adams a toujours été apprécié partout où il a joué et continue d’être respecté par ses pairs pour son sens du sacrifice. On lui connaît désormais aussi un côté roublard, lui qui n’hésite pas à filouter pour obtenir des temps-morts dans le money time !

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