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Longtemps présente sur nos écrans, Sandrine Quétier poursuit sa vie loin des caméras depuis quelques années. Un choix qu’elle ne regrette en rien, et qui a inspiré certaines de ses consoeurs, à l’image d’Alessandra Sublet. Interrogée sur le sujet, l’ancienne co-présentatrice de « 50mn Inside » a livré le fond de sa pensée sur cette tendance qui continue de prendre de l’ampleur.
Après deux décennies sur les écrans, Sandrine Quétier choisissait en 2017 de tirer le rideau sur sa carrière télévisuelle. Depuis, elle se consacre à des projets chers à son coeur, comme son groupe de musique Molly Pepper, son premier album solo qui sortira bientôt, ou encore le théâtre et la comédie. Bref, de quoi pleinement s’épanouir et n’avoir aucun regret vis-à-vis de la télévision, comme elle l’a expliqué à Pure Médias :
Je n’ai aucune nostalgie de la télé. J’ai conscience de l’immense chance que j’ai eue de faire cette carrière et j’ai beaucoup de gratitude envers les personnes et les équipes qui m’ont fait confiance mais à partir du moment où j’ai tourné la page, je n’ai pas la nostalgie. Je suis vraiment partie dans autre chose. Je ne renie pas du tout ce que j’ai fait, mais je n’ai pas envie de revenir à l’animation télé.
Sandrine Quétier soutient celles qui marchent dans ses traces
Ces derniers temps, d’autres personnalités féminines marquantes du PAF ont emboîté le pas de Sandrine Quétier, et souhaitent s’aventurer vers des activités plus artistiques loin des plateaux de télévision. C’est le cas d’Alessandra Sublet, qui a récemment présenté son premier seule-en-scène, et de Karine Le Marchand, qui travaille sur un projet similaire. Une très bonne nouvelle aux yeux de Sandrine Quétier :
Je trouve ça super ! Je pense qu’il n’y a rien de pire que de se dire qu’on aurait pu faire quelque chose et ne pas le faire parce qu’on ose pas, d’être frustré. Je trouve ça formidable que ces femmes qui n’ont rien à prouver à la télévision se décident à un moment à arrêter pour faire autre chose. J’encourage tout le monde à faire ça car ce n’est pas la voie de la sécurité mais c’est la voie de l’épanouissement.
L’épanouissement, c’est effectivement ce que l’on ressent à la lecture des propos de l’ex-animatrice. Et aujourd’hui, elle ne regrette pas d’avoir surmonté les critiques et incompréhensions consécutives à sa décision en 2017 :
À l’époque, ça a étonné tout le monde car les gens ont reçu l’information sans savoir que j’y pensais depuis deux ans. C’est sûr que ça peut paraître un peu brutal, mais je me dis que j’ai sacrément bien fait. Il faut aller au bout de ses rêves et de ses passions.
Forcément quand vous êtes animatrice télé depuis 20 ans, quand vous dites que vous voulez faire du théâtre de la musique, on vous dit : « Encore une de plus qui fait ça. » Tout ça je l’avais parfaitement anticipé. Ce n’est pas le chemin le plus simple car vous quittez un confort et des émissions très exposées. Mais si c’était à faire, je referais la même chose.
Sandrine Quétier a-t-elle été précurseuse en quittant le monde de la télévision pour la comédie ? On pourrait bien le penser au regard des cas similaires qui se multiplient, dont celui d’Alessandra Sublet. Toujours aussi ouverte et altruiste, l’ancienne acolyte de Nikos Aliagas encourage en tout cas toutes ses homologues féminines à suivre le mouvement si elles le souhaitent. Un joli message de bienveillance.
