Benjamin Biolay (50 ans) se livre sur sa folle consommation d’alcool : « Je n’ai plus…

Benjamin Biolay
France TV (DR)

Si l’alcool, comme les drogues, est omniprésent dans le milieu artistique, Benjamin Biolay fait partie de ceux qui en ont consommé à outrance, au péril de leur santé. Aujourd’hui revenu de cet enfer, le chanteur révélait il y a quelques mois la consommation hallucinante qu’il avait atteinte. Des chiffres vertigineux…

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Substance plus facilement acceptée et acceptable que les drogues identifiées comme telles, l’alcool a toujours été présent dans la musique de près ou de loin. Aujourd’hui, de nombreux artistes s’en servent encore pour stimuler leur cerveau, à l’image de Benjamin Biolay. Dans un entretien accordé à Marie-Claire fin 2022, il déclarait ainsi :

En studio, il m’arrive d’être bourré. Deux-trois verres vont me faire partir, faire taire mon putain de cerveau, ma dureté avec moi-même qui m’empêche de baiser une chanson quand je suis à deux doigts de trouver un truc.

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L’alcoolisme sidérant de Benjamin Biolay dans sa jeunesse

Mais jadis, cette consommation plus ou moins maîtrisée n’était qu’un lointain leur pour l’interprète de « Comment est ta peine », qui a atteint 30 bouteilles de vodka par semaine. Le papier de Marie-Claire est sans équivoque :

« À 30 ans, j’étais alcoolo », dit-il sans inflexion. Le succès de La superbe est un parpaing qui lui tombe dessus. « J’étais sûr que je serais poète maudit à vie. »



Mais il remplit les salles et les petites bouteilles d’eau de vodka. Cinq litres par jour. « J’étais mort de trouille, en fait. » Un jour, en tournée, le régisseur fait les comptes : trente bouteilles de vodka par semaine, ça douille. « Ce n’était pas agréable, je devenais gras, je n’étais même pas bourré. Je suis parti au bord de la mer avec les enfants. Pendant six mois, je n’ai plus touché une goutte d’alcool. Et plus jamais d’alcool fort. »

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Désormais sevré de cette addiction, Biolay a tout de même tenu à tordre le cou à quelques idées reçues. S’il aime provoquer et jouer de son personnage de séducteur et fêtard invétéré, il ne veut pas non plus que son art soit négligé pour autant. La preuve avec cette phrase qui en dit long :

On a fait de moi le successeur de Serge Gainsbourg. Mais je n’aurais pas pu réaliser quarante albums pour les autres si j’avais été une épave.

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Comme de très nombreux artistes, Benjamin Biolay a connu une période d’addiction forte, marquée par des consommations qui paraissent folles pour quiconque n’est pas habitué à de tels excès. Fort heureusement, le Lyonnais fait aussi partie de ceux qui s’en sorti, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tout le monde. Une expérience à partager, pour sensibiliser les générations futures.

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