UFC – « Benoît Saint-Denis se dope ? Moi je pense que… »

UFC Benoît Saint-Denis
RMC Sport (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Il faut être naïf pour croire que tous les combattants UFC sont totalement propres et que personne ne se dope dans l’organisation. Dans leur podcast, Cyrille Diabaté et Daniel Woirin ont évoqué le sujet, et le nom de Benoît Saint-Denis est ressorti.

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Plus le temps passe, et plus les Français s’imposent comme des combattants compétents dans le monde du MMA. À l’UFC par exemple, plusieurs tricolores brillent et sont considérés comme des potentiels champions, à l’image de Ciryl Gane et Benoît Saint-Denis chez les garçons, et Manon Fiorot chez les filles. Et le vivier qui arrive derrière est tout aussi talentueux.

Mais pour arriver au sommet dans ce monde si concurrentiel, il faut parfois plus que du simple talent. Il faut aussi être capable de jouer avec les règles, comme celles qui entourent la pesée par exemple. Khabib Nurmagomedov avait beau être un monstre de technique, il était aussi grandement avantagé par sa capacité à perdre 15 ou 20 kilos avant ses combats. Il passait de 85 kilos à 70 pour la pesée, puis remontait rapidement pour arriver surpuissant dans l’octogone le jour J.

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Problème de dopage à l’UFC ?

Et puis pour d’autres, même si c’est malheureux et malhonnête, l’ascension vers la ceinture se fait à l’aide de produits interdits. D’ailleurs, d’après l’ancien de l’UFC Cyrille Diabaté et Daniel Woirin, les athlètes dopés seraient bien plus nombreux que les fans ne l’imaginent. Dans leur podcast « La Fine Équipe », ils ont dressé un tableau bien sombre :



Cyrille Diabaté : Pour les combattants français qui sont à l’UFC, je ne dis pas qu’aucun se dope, mais je pense qu’ils ne sont pas beaucoup à le faire. Par exemple Benoît Saint-Denis se dope ? Moi je pense que non, je n’y crois pas, et il est quand même n°11 dans sa catégorie. Il est la preuve qu’on peut arriver à un très haut niveau même sans l’aide des produits. Je pense même que la carrière d’un dopé est plus courte à cause des problèmes de santé.

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Daniel Woirin : Ça dépend ton degré de dopage. Le dopage qu’il y avait à l’époque du Pride, ce n’était pas le même que maintenant. Je pense qu’il y a moins d’effets indésirables aujourd’hui. […] Mais plus tu montes dans les classements, plus tu tombes sur des combattants chargés. Les Brésiliens, les Polonais, les Américains… Dans le MMA je dirais plus de 90% de dopés.

Pour Daniel Woirin, entraineur de Benoît Saint-Denis, il y aurait un grand nombre de dopés dans le monde du MMA, et plus particulièrement chez les Brésiliens, les Polonais et les Américains. D’après Cyrille Diabaté il y aurait même des Français touchés par ce fléau, même si ce serait une minorité… Après tout l’UFC est un spectacle, et si cela améliore le niveau dans la cage, les dirigeants pourraient fermer les yeux.

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Les Français ne seraient pas les plus touchés par le dopage à l’UFC, ce qui ne signifie pas qu’aucun ne l’est. Reste désormais à savoir ce qui est considéré comme du dopage, mais dans tous les cas, le constat de ces deux professionnels n’est pas rassurant.

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