Le coup de gueule de Michel-Edouard Leclerc (71 ans) sur la France : « On est devenu…

Michel-Edouard Leclerc
Europe 1

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Le temps passe, mais s’il y a bien une chose qui ne change pas, c’est l’omniprésence de Michel-Edouard Leclerc dans les médias français. Du haut de ses 71 ans, le chef d’entreprise enchaine les interviews, chose très pratique lorsqu’il est moyennement satisfait de quelque chose dans le pays. En témoigne par exemple son dernier coup de gueule.

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Alors que le pouvoir d’achat des Français est mis à mal par la conjoncture actuelle, c’est logiquement dans une grande incompréhension générale que l’entrée en vigueur de la loi Descrozaille, visant à limiter les promotions sur certains produits (dont d’hygiène), s’est faite. Outre les consommateurs, c’est aussi les enseignes Leclerc qui se sont fendues d’un message à ce sujet :

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Situation en France : Michel-Edouard Leclerc en rogne

Sur son compte X (Twitter), Michel-Edouard Leclerc a bien évidemment rebondi sur cette actualité politique, ajoutant même une déclaration bien plus saillante :

Dans l’intérêt de qui [la loi Descrozaille, ndlr] ? Pour emm*rder les pauvres ?

Invité sur le plateau de RMC/BFM TV ce lundi, le patron de la chaine de magasins s’est expliqué plus en détails devant Apolline de Malherbe à ce sujet. Ses propos, ci-dessous, transpirent le ras-le-bol.



Michel-Edouard Leclerc : On peut pas me demander un jour, à Matignon, de venir vendre de l’essence à perte, ou à prix coutant pendant 6 mois, et en même temps d’appliquer une loi où je dois prendre 10% de marge sur des produits industriels ou des produits alimentaires. Ou encore, comme ça doit être le cas maintenant, de diminuer les promotions sur les lessives, sur les couches, sur le Tampax. Mais c’est déconnant !!

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Moi je suis, comme il le dise dans la politique, je suis droit dans mes bottes. Nous avons une seule philosophie, c’est essayer de rendre les biens accessibles.

Le chef d’entreprise est également revenu plus globalement sur le traitement réservé à son enseigne en France, en marge de la manifestation des agriculteurs dans tout le pays. Sans surprise, il n’n est absolument pas content :

Le nom des enseignes de distribution, de Michel-Édouard Leclerc, a vraiment été jeté en pâture. On est devenu la cible de la FNSEA, des Jeunes Agriculteurs et du gouvernement. On a été jeté en pâture mais ça n’a pas marché. Les agriculteurs ne sont pas idiots. Mon nom était cité tous les jours […] C’était au gouvernement que s’adressait cette colère agricole, qui était aussi une colère sociale.

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Remonté, Michel-Edouard Leclerc accuse le gouvernement d’avoir utilisé Leclerc, et plus globalement la grande distribution française, comme bouc émissaire ces dernières semaines en France. Tout en leur imposant de durcir certaines conditions,à l’image de la récente loi Descrozaille…

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