À 71 ans, Michel-Edouard Leclerc balance cash sa consigne pour les élections : « Il ne faut pas…

Michel-Edouard Leclerc
France Télévisions (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Particulièrement présent dans les médias ces dernières années, Michel-Edouard Leclerc est devenu une sorte de boussole pour les Français sur des sujets majeurs comme l’inflation et la hausse des prix. Mais l’homme d’affaires songe de plus en plus à un avenir en politique, et il ne s’est d’ailleurs pas gêné pour donner ses consignes à 2 mois des élections européennes. De quoi surprendre.

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Celle-là, on ne l’avait pas forcément vue venir. Visiblement pas rassasié par son statut de magnat de l’industrie en France, Michel-Edouard Leclerc a évoqué pour la toute première fois ses ambitions politiques. De plus en plus présent sur les plateaux ces dernières années, et parfois raillé pour sa supposée soif de caméras, le businessman lorgnerait désormais sur la politique.

Invité sur le plateau de LCI, où il a d’abord noté que « la dette bien investie et bien gérée, c’est bon pour la croissance », Leclerc a vu Jean-Baptiste Boursier lui demander sur un ton espiègle s’il était candidat à Bercy. Réponse sans équivoque :

Je ne suis pas encore candidat à Bercy. J’y pense quand je me rase.

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Michel-Edouard Leclerc donne son conseil pour les élections européennes

Relancé sur le sujet, l’héritier de l’empire Leclerc a confirmé « penser tout le temps » à un potentiel engagement en politique. Et comme s’il voulait tâter le terrain, il a alors donné quelques lignes directrices sur son courant de pensée et les valeurs qu’il défendrait :

Je suis tellement triste de voir le niveau quelquefois de débat à l’Assemblée nationale. Je suis Européen, régionaliste, Breton, et entrepreneur privé. Je veux être utile socialement, et je n’exclus rien.



L’un de ses chevaux de bataille ? L’Europe, sujet évidemment majeur à quelques semaines des élections européennes. Et de ce point de vue, Leclerc a habilement distillé sa consigne : voter pour un parti pro-Europe, et donc pas pour le Rassemblement National de Jordan Bardella, qui caracole en tête des sondages. Pour l’homme d’affaires, la politique nationale ne doit pas entrer en ligne de compte dans ce scrutin :

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Sans l’Europe on est que dalle, même si l’Europe est techno, même si l’Europe est loin de nous, il faut remettre ça carré. (…) Les élections européennes, il ne faut pas y aller uniquement en revanchard de la politique intérieure française.

Se revendiquant d’un héritage social-démocrate, Leclerc a toutefois botté en touche lorsqu’il lui a été demandé s’il envisageait de rejoindre Raphaël Glucksmann :

Je regarde tout le monde. Il faut du marché. Je crois aussi à la régulation mais je crois au primat du projet social et du projet politique.

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Non-content d’être l’industriel le plus en vue dans les médias, Michel-Edouard Leclerc semble désormais nourrir des ambitions politiques. Et s’il ne s’est pas encore lancé dans la bataille, ses consignes pour les élections européennes de début juin sont claires : ne pas voter en fonction de la politique nationale, mais plutôt pour préserver à tout prix l’Union Européenne. Pas certain que cet appel soit suivi d’effet…

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