Sans tabou, Audrey Fleurot (46 ans) révèle pourquoi elle ne prend plus le métro : « À Paris…

Audrey Fleurot
HPI

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Sacrée comédienne préférée des Français par un sondage IFOP, Audrey Fleurot a basculé dans une nouvelle dimension depuis le succès de la série « HPI ». Désormais très présente dans les médias, elle est interrogée sur de multiples sujets, ce qui suscite des révélations de sa part. C’est ainsi que récemment, l’interprète de Morgane Alvaro a expliqué pourquoi elle ne prenait plus le métro à Paris. Et depuis longtemps.

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Connue du métier et d’un certain public depuis de longues années, Audrey Fleurot est désormais une véritable star après le carton de « HPI ». Une bascule qu’elle a dû appréhender, comme toutes les célébrités devenues très populaires, ce qui n’est pas toujours évident. Dans un entretien récent à « Paris Match », la native de Mantes-la-Jolie a ainsi expliqué :

Je ne vais pas m’en plaindre, mais il est vrai que ce n’est pas l’exercice avec lequel je suis le plus à l’aise. Le comportement des gens change, et je ne sais pas comment gérer leur regard. C’est agréable mais déstabilisant. On est très chosifié, sujet à une fantasmagorie qui perturbe, devant des jeunes filles qui peuvent se mettre à trembler, à pleurer, des personnes qui veulent des hugs. Et là je suis mal à l’aise. La fonction qu’on me prête me dépasse.

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Audrey Fleurot ne prend plus le métro depuis 25 ans

Dans cette même interview, l’actrice a fait savoir qu’elle avait arrêté de prendre le métro depuis l’âge de 20 ans, il y a donc un quart de siècle. Mais en l’occurrence, son choix n’est pas motivé par ces moments pas forcément simples à gérer avec les fans, mais par une raison plus dérangeante :

Mais cela n’a rien à voir avec la notoriété. À la suite de nombreuses agressions, j’ai pensé que le scooter à Paris ne pouvait pas être plus dangereux (que le métro, ndlr).



L’actrice n’a d’ailleurs décidément pas eu de chance, puisqu’en plus d’avoir été confrontée à des agressions dans le métro, elle a été confrontée à des situations qui pourraient s’y apparenter au sein de son métier. Elle s’est livrée avec franchise sur le sujet, réaffirmant ainsi son soutien au mouvement « Me Too » :

La cause me tient évidemment à coeur. J’ai la chance de ne pas avoir été victime d’agression au sein de mon métier, mais j’ai été confrontée, comme tout le monde, à des abus de pouvoir ou à des remises en question de mon professionnalisme.

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Quand on est une jeune actrice, on ne sait pas trop ce qu’on est en droit, ou pas, de vous demander. Une fois, j’ai eu le sentiment de me faire voler quelque chose et je me suis jurée que ça ne m’arriverait plus.

Un réalisateur ne m’avait pas expliqué la nature d’une séquence, et je me suis aperçue au dernier moment qu’il s’agissait d’une scène de sexe. Devant mes réticences, il m’a demandé : « T’es comédienne ou t’es pas comédienne ? » Les costumières, qui n’étaient pas au courant non plus, n’avaient rien prévu pour que je sois plus « confortable » lors de la scène. J’étais au pied du mur, sans personne pour me venir en aide.

Ce rapport de force n’est pas propre à notre métier : quasiment toutes les femmes ont été confrontées, un jour ou l’autre, à ce genre de situation. La libération de la parole permet aujourd’hui aux jeunes de décider où elles veulent fixer les limites.

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Si elle ne s’est pas montrée très bavarde sur les désagréments qu’elle a subis dans le métro parisien, Audrey Fleurot est restée marquée par ces agressions. Une révélation malheureusement pas étonnante lorsque l’on sait que de nombreux méfaits sont commis chaque jour sur le réseau RATP, avec des chiffres d’ailleurs à la hausse ces dernières années.

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