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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Présenté comme un crack du football français dans ses jeunes années, Yacine Adli aurait pu représenter la sélection algérienne. Il a refusé, ce qui avait fait parler dans le pays. Mais quelle est sa relation avec le pays de ses parents ?
Lorsqu’il était au centre de formation du Paris Saint-Germain, Yacine Adli était présenté comme un prodige du football tricolore. Largement au-dessus de la moyenne sur le plan technique, il était notamment un membre important de toutes les équipes de France jeunes, de U16 à U20. Mais comme d’autres, c’est une fois à l’étranger qu’il a pu confirmer les espoirs placés en lui.
D’abord bloqué par toutes les stars du PSG puis perdu dans une équipe de Bordeaux en crise, c’est à l’AC Milan qu’il a passé un cap. Finalement prêté à la Fiorentina l’été dernier après une saison intéressante, il semble s’éclater sous ses nouvelles couleurs. Avec 2 buts et 3 passes décisives en seulement 13 matchs, le milieu défensif pourrait attirer l’attention de Didier Deschamps.
Yacine Adli parle ouvertement de l’Algérie
Longtemps convoité par l’Algérie, le pays de ses parents, Yacine Adli a affirmé clairement qu’il ne jouerait jamais pour un autre pays que la France. Une décision qui avait fait parler, mais qui ne remet aucunement en cause son amour pour ses origines. Lors d’un passage dans l’émission « Zack en Roue Libre », il s’était exprimé ouvertement sur son lien avec l’Algérie :
Jusqu’à mes 12 ans, j’allais quasiment en Algérie chaque année. Après quand je suis rentré en centre de formation c’était un peu plus compliqué, j’avais moins de temps. Mais il faut savoir que le premier jour où je rentre au centre du PSG, je perds mon grand-père. C’était quelqu’un de très important dans notre famille, et depuis je n’y suis pas retourné. Il y a un manque. C’est quelque chose qui me fait me dire que je dois y retourner.
Aujourd’hui âgé de 24 ans, Yacine Adli n’est pas retourné en Algérie depuis son entrée au centre de formation du Paris Saint-Germain. Il faut dire que même pour les jeunes, à ce niveau, les étés sont placés sous le signe de la préparation physique et des entrainements intensifs. Et le milieu de la Fiorentina n’y retournera pas pour représenter les Fennecs, il est clair à ce sujet :
Jouer en équipe de France A, quand t’es footballeur, c’est un objectif. Ma trajectoire a toujours été avec les équipes de France jeunes. Alors le graal pour moi c’est les A. Ça aurait été différent si j’avais été démarché plus jeune par l’Algérie. Et quand tu as un tel objectif, c’est difficile de le lâcher et de se dire : « Je vais en Algérie ».
Yacine Adli n’est pas retourné en Algérie depuis son adolescence, et il ressent le manque. Entre ses années au centre de formation et ses débuts dans le monde professionnel, il a surtout manqué de temps, pas d’envie.
