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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Incapable de trouver les solutions pour vaincre les Timberwolves, JJ Redick se retrouve déjà en vacances, au même titre que ses Lakers. Certaines de ses décisions tactiques restent en travers de la gorge des fans et ont dernièrement fait réagir… Rich Paul.
Auteur de treize campagne de playoffs durant sa carrière de joueur, il disputait là sa toute première série en tant qu’entraîneur. Et pour beaucoup, cela s’est clairement ressenti. Nombreux sont en effet les observateurs à estimer que JJ Redick n’a pas fait le poids face à Chris Finch au cours de la confrontation entre Lakers et Timberwolves. Cela expliquerait d’ailleurs en partie l’élimination de L.A. après cinq matches seulement.
Encore novice à son poste, le coach angelino s’est notamment entêté avec du small-ball. Rudy Gobert en a dès lors profité lors du Game 5 et a livré une performance majuscule, ce qui a provoqué la frustration des fans des Purple & Gold. Ce, au même titre qu’un choix pris par le jeune tacticien lors de la rencontre précédente, à savoir le fait de maintenir ses cinq titulaires sur le parquet pendant toute la seconde mi-temps.
Rich Paul prend parti dans le débat concernant JJ Redick
En se privant de ses remplaçants durant le Game 4, Redick s’est fait pléthore d’ennemis au sein de la Lakers Nation. Y compris Magic Johnson, particulièrement incrédule vis-à-vis de cette décision forte et infructueuse. Patron de Klutch Sports et représentant de LeBron James, Rich Paul a lui aussi été invité à s’exprimer sur le sujet par Chris Haynes… et a pris le contrepied du mythique meneur :
Rich Paul : Il essayait juste de remporter le match donc il a fait jouer les joueurs qui, selon lui, pouvaient lui permettre de remporter le match. Il a pris une décision forte, certes, mais la dernière chose à laquelle tu penses quand tu es dans une situation de vie ou de mort et que tu essayes de gagner, c’est la fatigue de tes joueurs.
Le célèbre agent aurait donc plutôt tendance à se ranger dans le camp de Redick.
Afin d’appuyer son propos, il s’est même fendu d’une drôle de comparaison qui a plongé son hôte et lui dans un fou-rire :
Rich Paul : Tu as beau peser 140kg, si tu passes devant une maison et qu’un chien déboule dans l’allée en t’aboyant dessus, tu vas taper ton meilleur sprint ! Tu vas tout faire pour te sortir de cette situation ! En temps normal, tu ne courrais peut-être pas aussi vite mais avec la peur, tu vas atteindre une vitesse folle ! Tu ne te soucieras des conséquences que plus tard.
Il faut donc croire que Redick bénéficie encore du soutien du clan LeBron, ou tout du moins de l’un de ses membres les plus influents. De bon augure avant un été pendant lequel il aurait pu se sentir sur en danger, ce qui ne devrait finalement pas être le cas.
