Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Pour ceux qui suivent la NBA depuis de longues années, Shannon Brown est un nom qui rappellera des souvenirs. Voltigeur des Lakers, il était le remplaçant de Kobe Bryant pour ses deux derniers titres. Il est d’ailleurs revenu sur son expérience avec le Mamba.
Quand on pense aux Lakers de Kobe Bryant, on pense avant tout à Kobe Bryant lui-même. Il faut dire que le n°24 était omniprésent dans le jeu de son équipe et qu’il n’hésitait pas à enchaîner les tirs pour porter les siens à la victoire. Qu’il ait un, deux ou trois défenseurs sur le dos, cela ne l’empêchait jamais de s’élever s’il était à un endroit du terrain qu’il appréciait.
Ensuite, quand on pense aux coéquipiers qui l’ont accompagné suite au départ de Shaquille O’Neal, le nom de Pau Gasol est le premier qui revient. Lamar Odom, Metta World Peace et Derek Fisher ne sont pas loin derrière, tout comme le très athlétique Shannon Brown. Grâce à quelques actions légendaires, l’arrière a su marquer les esprits à Los Angeles.
Shannon Brown parle de l’éthique de Kobe Bryant
HBD SHANNON BROWN!
— Ballislife.com (@Ballislife) November 29, 2023
His athleticism was insane 😤 pic.twitter.com/whAFWjvXBr
Resté pendant un peu plus de deux saisons dans la Cité des Anges, Shannon Brown était un joueur utile en sortie de banc avec ses 8 points de moyenne et sa défense. Invité dans le podcast de Tony Allen et Zach Randolph, il est revenu sur cette aventure et surtout sur la vie aux côtés de Kobe Bryant. Malheureusement, il n’a jamais pu accomplir le rêve de tous les basketteurs.
J’ai toujours été un gros travailleur pendant ma carrière, mais quand je voyais Kobe, il était toujours en train de faire un truc pour devenir meilleur. Parfois il regardait des vidéos sur ses adversaires, d’autres fois il était à la salle pour se muscler, il prenait des tirs. Il voulait accomplir quelque chose de grand dans sa carrière, donc, dès que tu le croisais, il n’avait que le basket à l’esprit.
Il me donnait toujours le même conseil : écrase tous ceux qui se trouvent devant toi. Tu n’avais rien à répondre à ça, tu devais juste le faire. Je l’observais toujours et je copiais ce que j’aimais dans sa routine. C’était un rêve de jouer avec lui, mais il fallait tout de même garder les pieds sur terre et être bon. Je le défendais tous les jours à l’entraînement, mais il n’a jamais voulu jouer un 1 contre 1.