Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Selon toute vraisemblance, Noa Essengue sera le premier Français sélectionné lors de la prochaine draft, raison pour laquelle il faut commencer à s’intéresser à lui. Dans un excellent sujet réalisé par nos confrères de L’Equipe, il a par exemple parlé d’une passion qui le rapproche de Victor Wembanyama.
Contrairement aux deux dernières éditions, où Victor Wembanyama, Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr se sont distingués, aucun Français ne devrait partir dans le top 3 de la prochaine draft. Cela ne veut pas dire que nos jeunes talents ne seront pas convoités, puisqu’ils affichent toujours un potentiel très intéressant. Par exemple, Noa Essengue pourrait se faire une place parmi les 10 premiers noms appelés par Adam Silver.
Projected lottery pick Noa Essengue had his best game of the season in a win over Euroleague team Alba Berlin in the German BBL playoffs. 21 points (13-13 FT), 4 rebounds, 3 assists, 2 steals for the 6'11, 18-year old French power forward. pic.twitter.com/HA6syDHEaN
— Jonathan Givony (@DraftExpress) May 18, 2025
Noa Essengue parle de ses tatouages et de ses dessins
Parce qu’il pourrait devenir un nom qui compte dans la ligue, nos confrères de L’Equipe ont décidé de partir à sa rencontre, chez lui, en Allemagne. L’occasion pour les lecteurs de découvrir le jeune international français et d’en savoir plus sur ses passions. Par exemple, il y a quelque chose qui le rapproche de Victor Wembanyama… et de Nick Young !
Comme avec le sport, j’ai commencé à dessiner pour faire comme mon grand-frère, Matis, un peu dans un esprit de compétition. Petit, quand t’attends d’être servi au restaurant, on t’amène souvent un stylo pour que tu puisses dessiner sur le menu. Matis est très fort, bien plus que moi. Mais j’ai toujours voulu m’améliorer pour essayer de le battre.
Ce tatouage que j’ai dessiné, il a dû représenter trois ou quatre heures de travail en déplacement. Avec la tablette, c’est facile. Les tatouages sont sur le bras gauche, toujours. Le droit, je n’y touche pas, je le garde pour le basket.
Comme Victor Wembanyama, Noa Essengue s’est découvert une passion pour le dessin assez tôt, ce qui lui permet de se vider l’esprit en marge de sa carrière. Là où le pivot des Spurs dessine généralement des petits logos et des personnages, Essengue crée lui ses propres tatouages ! Il reprend aussi la philosophie de Nick Young, qui disait : « Pas de tatouage sur le bras droit, il ne sert qu’à mettre des paniers ». Et des paniers, espérons qu’il en mette une ribambelle en NBA.