Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
Depuis leur adolescence, LaVar Ball présente ses enfants comme des prodiges, comme des futurs joueurs NBA. Il passait alors pour un fou, mais aujourd’hui pour un génie. LaMelo est un All-Star, Lonzo aurait pu l’être sans les blessures, et LiAngelo a percé dans le rap. L’aîné est revenu sur cette drôle de fratrie.
De plus en plus, la NBA semble être une histoire de famille. S’il reste évidemment des joueurs qui débarquent dans la ligue sans aucun passif familial, un nombre toujours plus important de « fils de » occupent les rangs des franchises. Stephen Curry est le GOAT dans cette catégorie où la moyenne d’âge est assez basse. La prochaine draft devrait d’ailleurs la faire baisser.
Car derrière le prodige Cooper Flagg, c’est Dylan Harper qui est attendu du côté de San Antonio, le fils de Ron. Pour les plus jeunes, ou ceux qui ne s’intéressent pas à la NBA des années 90, ce dernier est un quintuple champion NBA, trois fois avec les Bulls de Michael Jordan puis deux fois avec les Lakers du duo Shaquille O’Neal/Kobe Bryant.
Lonzo Ball parle de sa relation avec LaMelo et LiAngelo
Et les relations « père/fils » ne sont pas les seules qui comptent, puisqu’il existe aussi quelques fratries, dont celle des Ball. Lonzo et LaMelo sont des meneurs reconnus, des talents qui ont réussi malgré l’attention médiatique qui leur est portée depuis l’adolescence. Dans le podcast de la superstar WNBA Cameron Brink, l’aîné est revenu sur sa relation avec son petit frère.
Dès mon plus jeune âge, on m’a appris à faire attention à LaMelo et à LiAngelo. Je sais que je dois prendre soin d’eux. Je n’aurais pas aimé être plus jeune, je n’aurais pas supporté qu’on me dise quoi faire. Mon père le faisait, mais derrière lui, j’étais le patron. J’ai adoré être le grand frère à la maison, en plus je pouvais m’asseoir devant dans la voiture, ce qui est un avantage supplémentaire.
Je n’ai jamais eu de problèmes avec mes parents, c’est Melo qui était toujours dans les histoires. Il y a des histoires que je ne peux pas raconter devant un micro, mais c’était un enfant vraiment turbulent. C’est probablement le pire enfant que j’ai rencontré dans ma vie. Il s’est vraiment calmé, je dois lui accorder ce crédit. Dans ma vie, j’ai dû prendre 5 baffes de la part de mes parents.
La vie de grand frère a été bonne pour Lonzo Ball, qui a rapidement compris qu’il devait prendre soin de LaMelo et de LiAngelo. Il a visiblement excellé dans ce rôle, puisque l’un est un meneur All-Star en NBA, et l’autre a sorti le tube de l’année. Cette réussite est une belle récompense pour l’aîné, qui a dû protéger Melo dans ses nombreuses bêtises.