Par Joël Pütz | Journaliste sportif
C’est en 2020 que LeBron James a soulevé son dernier titre de champion à ce jour, ses Lakers triomphant dans la bulle d’Orlando. Un cadre très particulier que le King était pressé de quitter dès que possible, comme il l’a récemment avoué.
Ça n’est pas près de changer, mais LeBron James compte énormément de détracteurs. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à dire que son passage aux Lakers est globalement un échec : depuis son arrivée en 2018, l’ailier n’a atteint les finales de conférence qu’à deux reprises. C’est assez peu quand on connaît ses ambitions et pire encore, il a raté deux fois les playoffs depuis qu’il a posé ses valises en Californie…
D’un autre côté, impossible de nier le fait qu’il a quand même su remporter un titre avec les Pourpres et Ors, devenant ainsi le quatrième joueur dans l’histoire à gagner une bague avec trois équipes différentes. Même si là encore, ses haters insistent sur le fait que cela ait eu lieu dans la bulle d’Orlando, au tout début de la pandémie de covid-19.
LeBron pressé de quitter la bulle d’Orlando
Pour rappel, la NBA avait mis sa saison régulière en pause pendant quelques semaines avant de convier quelques équipes en Floride pour l’achever et disputer les playoffs. Protocole sanitaire oblige, les joueurs étaient restreints dans leurs déplacements et même en étant logés à Disneyland, ils étaient entièrement concentrés sur le basket-ball. LeBron n’a d’ailleurs pas caché dans Mind The Game qu’il avait été ravi de s’en aller :
On a gagné, on est retournés dans nos chambres et j’ai commencé à faire mes valises. Je suis retourné dans ma chambre et j’ai commencé à faire mes valises. J’ai commencé à balancer des trucs, genre : « J’ai tellement hâte de foutre le camp ! » Ils ont fait une petite after en bas, à l’extérieur, et on est tous allés là-bas pour fêter ça en famille, boire des verres et c’était génial. On avait enfin l’occasion de revoir nos famille, et tout le monde était excité et content.
Merde quoi, on avait gagné un titre, alors je ne ne prenais pas ça pour acquis. C’était un exploit incroyable. Mais j’étais prêt à foutre le camp.
On peut aisément comprendre le sentiment du Chosen One, étant donné que la bulle avait été une situation très difficile à vivre pour de nombreux joueurs.
En effet, ces derniers étaient forcés de vivre à l’écart de leurs proches pendant des semaines, ce qui avait de quoi les affecter psychologiquement. Damian Lillard et Paul George avaient notamment confié avoir très mal vécu ce cadre de vie. Un détail que ceux qui critiquent le titre de Los Angeles dans la bulle ont tendance à oublier…