Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
LeBron James a finalement tranché. Alors que l’incertitude planait autour de son avenir, la star des Lakers a choisi d’activer sa player option à 52,6 millions de dollars pour la saison 2025-26. Un choix confirmé par son agent Rich Paul, qui ferme ainsi la porte à une baisse de salaire ou à une restructuration de contrat. Et dans les bureaux comme chez les fans, les réactions sont déjà contrastées.
Avec cette décision, LeBron James verrouille son avenir immédiat à Los Angeles mais limite fortement les options de la franchise pour cet été. L’équipe ne pourra disposer que de la taxpayer midlevel exception, soit 5,7 millions de dollars, pour attirer un agent libre. Un montant bien insuffisant pour combler les lacunes révélées l’an dernier, notamment au poste de pivot ou d’ailier.
Rich Paul a tenté de rassurer en expliquant que « LeBron sait que les Lakers construisent pour l’avenir… mais il accorde de l’importance à une chance réaliste de tout gagner. » Un discours qui vise à maintenir une image compétitive, même si beaucoup y voient un décalage entre le discours et les actes. Car avec un contrat aussi lourd, difficile d’attirer du renfort majeur.
Une manœuvre risquée pour L.A.
Ce choix, fait à un moment où James approche de la retraite, divise dans l’environnement des Lakers. Certains fans n’ont pas tardé à dénoncer un comportement égoïste, estimant qu’un effort financier de sa part aurait pu permettre un recrutement plus ambitieux. D’autres rappellent qu’il a déjà sacrifié du salaire à Miami ou Cleveland, et qu’il n’a rien à prouver.
Ce qui est certain, c’est que la pression monte d’un cran pour Rob Pelinka. Avec peu de flexibilité et un effectif à rééquilibrer autour de Doncic, chaque décision comptera. La moindre erreur dans un trade ou une signature pourrait coûter une saison entière, voire davantage si LeBron déclinait brutalement.
En interne, les dirigeants veulent continuer à croire que l’expérience et l’impact de James suffiront pour encadrer une équipe compétitive. Mais l’écart entre ambition affichée et réalité budgétaire se creuse, et les supporters commencent à douter de la cohérence du projet à moyen terme.
Reste à voir si cette intersaison permettra malgré tout d’attirer un profil capable de faire la différence. Sinon, la dernière année de contrat de LeBron pourrait bien ressembler à une tournée d’adieux… bien loin des ambitions de titre que la franchise continue pourtant de proclamer.