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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
LeBron James a activé son option à plus de 53 millions de dollars pour rester aux Lakers la saison prochaine. Mais malgré cette décision, la pression ne retombe pas à Los Angeles. Le King continue d’envoyer des signaux clairs au front office : s’il n’est pas entouré convenablement, un départ pourrait vite redevenir une option. Une situation qui alimente les spéculations… mais qui ne semble pas susciter un réel engouement ailleurs en NBA.
Selon ESPN, le marché autour de LeBron James serait extrêmement calme. L’hypothèse d’un trade — aussi théorique soit-elle — n’inspire pas les autres franchises, qui hésitent à se positionner. Trop cher, trop vieux, ou tout simplement trop complexe à intégrer dans un effectif compétitif ? Plusieurs facteurs expliqueraient ce désintérêt relatif.
« Il y a peu ou pas d’intérêt pour un trade autour de LeBron James s’il devenait disponible, selon ESPN. » C’est la dure réalité pour le natif d’Akron, loin de susciter l’enthousiasme dans la ligue. Et on ne peut pas dire que ça soit une surprise.
Un contrat lourd, un prix à payer trop élevé
Avec un salaire supérieur à 53 millions de dollars, intégrer LeBron à une autre franchise supposerait de renvoyer l’équivalent en contrats, souvent précieux. Et au-delà du montant, c’est l’âge (41 ans en décembre) et l’incertitude sur sa durée d’engagement qui freinent de potentiels prétendants. Peu de franchises sont prêtes à sacrifier jeunes joueurs et choix de draft pour un pari aussi risqué, même avec un nom aussi prestigieux.
Pourtant, James continue de faire pression sur les Lakers. Son entourage a rappelé qu’il attendait des décisions fortes de la part des dirigeants, et qu’il souhaitait un effectif calibré pour jouer le titre dès cette saison. Un avertissement à peine voilé, qui laisse planer la menace d’un clash si l’intersaison continue à stagner.
Le paradoxe est donc réel : LeBron veut que ça bouge, mais ne suscite aucun emballement sur le marché. Même les franchises souvent actives comme les Knicks, le Heat ou les Warriors n’ont montré aucun signe d’intérêt, sans doute refroidies par la complexité d’une telle opération.
À Los Angeles, la pression reste donc unilatérale. Le King veut un roster de haut niveau, mais sans véritable levier pour faire bouger les lignes. Et si les Lakers ne répondent pas rapidement à ses exigences, c’est en interne que la tension pourrait exploser.
