Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le feuilleton LeBron James n’est visiblement pas terminé. Ce week-end, la star a activé son option à plus de 50 millions de dollars pour rester aux Lakers la saison prochaine. Mais derrière ce choix, aucune garantie à long terme. L’option ne signifie pas qu’il restera à Los Angeles toute l’année, et son agent Rich Paul l’a bien confirmé : LeBron observe attentivement les décisions des dirigeants californiens avant de s’engager pleinement.
Plusieurs signaux montrent que LeBron James veut encore gagner, et qu’il n’est pas prêt à traverser une saison moyenne sous prétexte de transition. Si les Lakers ne construisent pas une équipe compétitive rapidement, un départ — cet été ou à la deadline — reste une hypothèse crédible. D’autant que certaines franchises suivent la situation de près, conscientes de l’aura unique de James, même à 40 ans.
Le journaliste Jovan Buha a d’ailleurs évoqué les options potentielles : « Quant à savoir où LeBron pourrait aller, je pense qu’il est encore un peu trop tôt. Je ne pense pas qu’on en soit au point où il demande son transfert, mais si cela arrive, j’imagine qu’il y aura une liste. Parmi les quatre équipes qui auraient du sens, j’ai pensé à Dallas, Cleveland, New York et Golden State, sans ordre particulier. Mais je dirais qu’il y a eu des rumeurs entre LeBron et Dallas depuis plusieurs années. Et ces derniers jours, cette rumeur a repris dans l’atmosphère NBA. »
La pression monte autour des Lakers
Ce regain de spéculations intervient alors que la franchise californienne est au cœur d’une intersaison agitée. Peu de mouvements pour l’instant, un effectif déséquilibré, et des signaux faibles d’un projet qui manque de direction. Dans ce contexte, LeBron pourrait vite se lasser… surtout s’il estime que son ultime objectif — le titre — n’est pas à portée.
LeBron James n’a plus de temps à perdre. Chaque saison compte désormais double pour sa légende. Il souhaite une équipe qui joue le haut du tableau, pas un groupe qui peine à accrocher le top 6 à l’Ouest. Un retour à Cleveland ou un dernier défi à New York ou Golden State ne seraient pas anodins non plus, bien que probable en l’état.
Activant son option, LeBron garde donc la main sur son avenir. Il sécurise son contrat tout en conservant un levier si les choses tournent mal à Los Angeles. Une stratégie typique pour un joueur aussi stratégique que lui, habitué à faire bouger les lignes de la ligue à chaque décision.
À ce stade, tout est encore possible. Mais une chose est sûre : l’option activée ne signifie pas un engagement définitif. Et si les Lakers n’agissent pas vite et bien, ils pourraient le payer au prix fort. Les prochaines semaines seront décisives selon le clan du joueur.