NBA – Après le raté, pourquoi les négociations ont capoté pour les Lakers dès le premier jour

NBA Luka Doncic et Rob Pelinka
Los Angeles Lakers (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Les Lakers continuent d’assumer une stratégie centrée sur le long terme, quitte à perdre des éléments importants en route. C’est le cas avec Dorian Finney-Smith, qui a finalement signé à Houston pour 4 ans et 53 millions de dollars. Un choix influencé directement par la frilosité des dirigeants angelinos, bien décidés à préserver leur flexibilité financière.

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Selon plusieurs sources internes, les Lakers avaient pourtant formulé une offre à Dorian Finney-Smith, mais bien inférieure à celle des Rockets, tant sur la durée que sur les garanties. Les Angelinos veulent absolument garder de la marge pour frapper fort dans un ou deux ans, quitte à sacrifier certaines pièces secondaires aujourd’hui.

« Les Lakers, selon des sources internes à l’équipe, avaient proposé un contrat de deux ans contre les quatre ans et 53 millions de dollars qu’il a obtenus à Houston, car ils souhaitaient conserver un maximum de flexibilité pour se positionner sur une superstar à l’avenir à associer à Dončić », rapporte Dan Woike pour le LA Times.

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Une logique financière qui divise

La vision du front office est claire : ne surtout pas se bloquer avant 2027, date à laquelle la franchise espère attirer une star via la free agency ou un trade. Mais cette approche commence à créer un vrai fossé avec les impératifs sportifs immédiats. Car après avoir sacrifié des atouts pour faire venir Finney-Smith, le perdre aussi vite fait désordre.



Les fans, mais aussi certains cadres de l’équipe, peinent à comprendre cette approche ultra-patientiste, surtout alors que LeBron James continue de faire pression pour une équipe compétitive dès maintenant. La situation contractuelle de Doncic n’est pas encore stabilisée non plus, et miser sur une projection à deux ans comporte forcément des risques.

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Pour Finney-Smith, le choix de Houston a aussi été dicté par le projet : rôle clair, minutes garanties, et une franchise ambitieuse dans un marché en plein renouveau. À Los Angeles, il n’était qu’un rouage dans une stratégie plus large.

Ce départ symbolise la tension actuelle au sein des Lakers : entre la volonté d’être compétitifs tout de suite, et celle de préserver leur capacité d’action pour une star future, la franchise marche sur un fil. Et pour l’instant, ce sont surtout les autres organisations qui en profitent.

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