Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
LeBron James reste à Los Angeles… du moins pour l’instant. Alors que les rumeurs autour d’un potentiel départ s’intensifient, certains observateurs tempèrent les spéculations. Le King est peut-être frustré par le manque d’ambition affiché par les Lakers, mais un trade ne serait pas aussi simple à mettre en place. Entre son contrat XXL et sa clause de non-trade, les obstacles sont nombreux.
Depuis plusieurs semaines, les doutes grandissent sur la volonté réelle de la franchise de construire immédiatement autour de LeBron James. Le départ de Dorian Finney-Smith, les hésitations sur les dossiers chauds du marché et l’accent mis sur l’année 2027 ont clairement refroidi le vétéran. Mais comme l’a rappelé Brian Windhorst ce lundi, les conditions ne sont pas réunies pour un transfert facile.
« Je ne pense pas que LeBron James va être échangé. Ni aujourd’hui, ni demain, ni dans un mois, ni dans trois mois », a-t-il déclaré dans l’émission Get Up. « Parce que, premièrement, il touche 53 millions de dollars et réaliser un tel échange avec une équipe compétitive déjà très engagée financièrement serait très compliqué. Et deuxièmement, il a une clause de non-trade, ce qui signifie qu’il contrôlerait tous les aspects de l’échange. Non seulement l’endroit où il souhaiterait aller, mais aussi ce qu’il accepterait d’être échangé contre. Ces paramètres rendent un tel deal très peu probable. Donc, même si c’est fascinant à envisager, je ne pense pas que ce soit une option réaliste ici. »
Une impasse… ou un rapport de force ?
Les propos de Windhorst refroidissent sérieusement les rumeurs d’un départ express avant septembre. Pourtant, le malaise est bien réel, et le clan LeBron continue de surveiller de très près les mouvements (ou l’absence de mouvements) des Lakers. Si la situation ne s’améliore pas rapidement, l’idée d’un transfert pourrait refaire surface, même si sa mise en œuvre reste complexe.
Tout l’enjeu pour les Lakers est donc de réconcilier leur projet long terme avec les exigences immédiates du joueur. Et ce n’est pas chose facile. Car le Chosen One n’a jamais caché qu’il voulait jouer chaque saison restante pour le titre, et non patienter jusqu’en 2027, comme semble le suggérer le front office. Il faut dire qu’il sera probablement à la retraite à ce moment-là.
La balle est donc dans le camp des dirigeants. Renforcer rapidement l’équipe, ou risquer de froisser encore davantage une superstar qui, bien qu’en fin de carrière, pèse toujours énormément sur l’équilibre sportif et médiatique d’une franchise.
S’il n’y a pour l’instant aucune ouverture concrète vers un départ, le statu quo pourrait ne pas durer éternellement. Dans cette situation fragile, chaque décision prise cet été comptera… peut-être plus qu’à n’importe quel autre moment de l’ère LeBron.