Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Basketteur talentueux, Draymond Green ne se sert pas que de ses mains pour prendre le dessus sur ses adversaires. Il emploie également ses qualités de trash-talkeur afin de les déstabiliser… et avoue même avoir déjà dépassé les bornes en ce faisant.
Si le basket ne se résumait qu’à du scoring et du shoot, il n’aurait très certainement pas sa place en NBA et ne s’y serait en aucun cas forgé un tel palmarès. Fort heureusement pour lui, Draymond Green a su gagner sa place aux Warriors grâce à d’autres aptitudes qui font de lui un élément-clé de la franchise depuis plus d’une décennie. Parmi elles, la maîtrise du fameux « mind game » et de l’art du trash-talking.
Draymond Green confesse son plus gros dérapage verbal
Dans une équipe pourtant composée par le passé de stars comme Stephen Curry, Klay Thompson ou encore Kevin Durant, Green a toujours été le joueur le plus vocal. Chargé de donner les consignes tactiques sur le terrain, il n’hésite en outre jamais à s’en prendre verbalement à ses adversaires pour les faire sortir de leur match. Interrogé à ce sujet dans The Pivot, il y a révélé les deux seules limites qu’il ne franchit jamais :
Draymond Green : « Je ne mentionne jamais les femmes des joueurs quand je fais du trash-talk. C’est une limite que je me suis fixée. D’ailleurs, c’est à peu près la seule. Je vais parler mal sans problème de ta mère, mais pas de ta compagne, ni de tes enfants. Ces sont les deux seules règles que je me suis imposées. Et si quelqu’un le fait, je ne vais pas le respecter et je vais plutôt défendre la personne visée. »
Respectueux envers les femmes et les enfants de ses pairs, Draymond aurait en revanche été jusqu’à les provoquer en évoquant… la disparition d’autres êtres chers :
Draymond Green : « J’ai dit des choses dont je ne suis pas très fier et qui étaient beaucoup trop personnelles. »
« Je ne vais pas dire les noms des personnes concernées, mais j’ai déjà mentionné des frères et sœurs qui étaient morts, ce genre de trucs. C’était vraiment bas de ma part. »
Cela dit, malgré les remords dont il fait part, l’intérieur de Golden State a tenu justifier ces actes de manière quelque peu puérile. Pas sûr que cela lui permettra de remonter dans l’estime de ses victimes :
Draymond Green : « En vrai, c’est lui qui a commencé à s’en prendre à moi. Et dans ces cas-là, je ne sais pas m’arrêter. De là où je viens, il n’y a pas de limites sur le plan verbal. Moi-même, je fais mes recherches pour savoir quel angle d’attaque je vais utiliser. Mais je ne vais jamais balancer des trucs comme ça sans raison. Ce n’est que si l’autre m’attaque en premier. Dans ces cas-là, tous les coups sont permis pour moi. »