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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Drafté en 2024, Bronny James poursuit son apprentissage dans des conditions très particulières. Fils de l’un des plus grands joueurs de l’histoire, il tente de tracer sa propre voie au sein des Lakers. Et s’il a connu une première saison mitigée, le jeune arrière semble parfaitement conscient des efforts à fournir.
Entre les allers-retours avec l’équipe de G-League et les rares apparitions en NBA, Bronny James n’a pas vraiment eu l’opportunité de briller chez les Lakers. Son temps de jeu a été limité, son rôle souvent marginal. Mais certains aspects de son jeu, notamment en défense, ont été soulignés positivement. Il revient à Los Angeles cet automne avec l’objectif d’obtenir plus de minutes et de montrer des progrès.
« Il y aura toujours des gars capables de marquer 15 ou 20 points par match. Ce ne sera probablement pas mon cas pour l’instant… Je dois devenir un vrai poison défensif », a reconnu Bronny James, lucide, à l’approche de sa seconde saison professionnelle. Une déclaration qui montre qu’il connaît ses forces et les attentes du staff autour de lui.
Une deuxième chance à saisir
Avec un effectif des Lakers déjà bien fourni sur les lignes extérieures, il faudra redoubler d’intensité pour espérer trouver une place dans la rotation. Bronny n’a pas encore trouvé sa voie en attaque, mais sa capacité à gêner les meneurs adverses pourrait être sa carte à jouer dans les mois à venir. Les fans seront attentifs à tout ça.
L’été 2025 sera donc capital pour lui. En travaillant son tir et sa lecture du jeu, il peut espérer franchir un palier. Sa défense, déjà en progrès, doit devenir son identité. Les Pourpre et Or, qui misent sur un mélange de jeunesse et d’expérience, lui laissent une opportunité, mais elle ne durera pas éternellement. Ça sera à JJ Redick de trouver le bon rythme.
La pression reste forte, évidemment. Être le fils de LeBron James attire les projecteurs et exacerbe les jugements. Mais Bronny semble garder les pieds sur terre et chercher sa propre voie, sans chercher à imiter son père. Un défi rare, mais potentiellement formateur pour la suite.
Il reviendra au training camp de septembre avec une meilleure connaissance du système et une saison d’apprentissage derrière lui. Les attentes ne sont pas immenses, mais chaque progrès pourra être décisif dans une équipe ambitieuse.
