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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le divorce entre Bradley Beal et les Suns semble imminent. La franchise de Phoenix s’apprête à couper son arrière, moyennant un accord financier estimé à 96 millions de dollars sur les 120 restants de son contrat. Une décision radicale… qui attire déjà les convoitises dans la ligue.
À 32 ans, Bradley Beal n’est plus au sommet de son prime et a déçu aux Suns, mais reste un scoreur redoutable, avec trois sélections All-Star et une solide réputation. Sans son contrat maximum, il devient immédiatement plus accessible pour plusieurs équipes ambitieuses, en quête de profondeur sur les lignes arrières.
« Si Bradley Beal est coupé par les Suns, six équipes devraient entrer dans la course : les Bucks, Clippers, Heat, Lakers, Nuggets et Warriors. À 32 ans, il susciterait logiquement l’intérêt des contenders, sans un contrat max attaché à son nom », précise un rapport relayé ces dernières heures. Et ce scénario se rapproche sérieusement.
Un profil encore très recherché
Le buyout négocié avec Phoenix offrirait à Beal la liberté de choisir sa destination, tout en assurant une partie conséquente de ses revenus. Pour les franchises citées, ce serait l’opportunité d’ajouter un scoreur d’élite sans sacrifier leurs actifs ou leur flexibilité salariale.
Les Lakers, en particulier, ont souvent été liés à Beal ces dernières années, tout comme Miami, qui cherche toujours une option complémentaire. Les Warriors ou les Nuggets pourraient quant à eux miser sur son expérience et son shoot extérieur dans un rôle plus réduit. Phoenix, de son côté, tourne la page d’un projet jamais pleinement abouti.
L’association entre Beal, Durant et Booker n’a pas produit les résultats escomptés, notamment en raison des blessures et du manque d’équilibre collectif. Ce choix radical pourrait ouvrir la voie à une restructuration plus profonde. Pour Beal, cette liberté nouvelle arrive au bon moment. S’il choisit bien son point de chute, il pourrait jouer un vrai rôle dans une équipe prétendante au titre, sans la pression d’être la première option.
Son futur contrat — probablement au minimum vétéran — sera l’un des enjeux à suivre de l’été. Le feuilleton pourrait se décanter dans les prochains jours. Et si les négociations aboutissent comme prévu, Bradley Beal pourrait vite se retrouver au cœur d’une course entre cadors, tous prêts à l’accueillir pour renforcer leur backcourt.
