Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
C’est désormais officiel : Dorian Finney-Smith s’engage avec les Rockets. L’ailier quitte donc les Lakers seulement quelques mois après son arrivée, sans que la franchise angelino ne cherche réellement à le retenir. Une décision qui ne passe pas inaperçue.
Dorian Finney-Smith a signé un contrat de 4 ans pour 53 millions de dollars chez les Rockets, avec deux premières années garanties, puis une troisième non garantie et une quatrième en player option. Un deal solide pour un joueur réputé pour sa défense et sa polyvalence, qui évoluera aux côtés de Kevin Durant pour 2026.
« Lol Pelinka est vraiment nul dans son job. Ce n’est même plus drôle. » s’agace un fan sur X. Un autre enchaîne : « Beau boulot Rob ! Quand les médias vont-ils enfin le pointer du doigt ? » Le GM des Lakers est de plus en plus ciblé, notamment pour son manque d’agressivité dans la gestion des rôles clés, et ce n’est pas une première.
Un profil précieux laissé filer
Finney-Smith était pourtant un profil rare dans l’effectif des Lakers : capable de défendre plusieurs postes, fiable à trois points et expérimenté. Son départ laisse un vide évident sur les ailes, là où l’équipe avait déjà des manques criants en 2024-25. Leur situation s’aggrave aujourd’hui et Pelinka ne semble pas avoir de solution.
À Houston, il rejoint un projet jeune mais ambitieux, et devrait avoir un vrai rôle sous les ordres d’Ime Udoka. Les Rockets cherchent à encadrer leurs jeunes talents, et DFS coche toutes les cases du vétéran idéal pour cet environnement en reconstruction compétitive.
Du côté des Lakers, cette perte s’ajoute à d’autres départs récents, alors que l’effectif repose déjà sur des équilibres fragiles. Luka Doncic, Deandre Ayton et LeBron James forment un trio séduisant offensivement, mais sans défenseurs d’aile comme Finney-Smith, les limites apparaissent vite.
Rob Pelinka semble miser sur une flexibilité future ou une surprise sur le marché. Mais laisser partir un joueur utile, sans réelle alternative, alimente les frustrations croissantes autour du management de la franchise. Avec le départ de DFS, les Lakers perdent un élément précieux… et s’exposent un peu plus à la critique. La suite de l’été sera scrutée de très près à Los Angeles.