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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La stratégie des Lakers intrigue les observateurs. Alors que beaucoup évoquaient 2027 comme la grande échéance pour accueillir une star via la free agency, certains signes laissent penser que 2026 pourrait être tout aussi importante. Un double agenda qui mérite d’être analysé.
Depuis la signature à court terme de LeBron James, qui a activé son option dans son contrat, les Lakers semblent vouloir préserver une certaine flexibilité pour le futur. Plusieurs contrats récents sont structurés de manière à limiter les engagements financiers au-delà de 2026, ce qui ne passe pas inaperçu.
« Je sais que certains disent que les Lakers visent 2027 comme une grosse année de free agency. Mais leurs actions montrent aussi qu’ils regardent vers 2026 », a expliqué Brian Windhorst dans The Hoops Collective. Une déclaration qui remet en perspective la direction prise par le front office.
Un avenir à court terme, malgré LeBron
Windhorst a également évoqué les négociations autour du nouveau contrat de LeBron James, signé pour un an. « Tout le monde a sa version. Du côté de LeBron, on dit clairement qu’ils n’ont pas demandé plus d’années. Moi, je suis sceptique. Demander et vouloir, ce sont deux choses différentes », ajoute-t-il.
Il poursuit en expliquant que, quelle que soit la version réelle, les faits sont clairs : LeBron ne sera pas sous contrat pour 2026. Et les signatures récentes (Ayton, Milton, Hayes) sont structurées de manière à libérer de l’espace dès cette saison-là.
Cette approche permettrait aux Lakers d’être agressifs sur deux étés consécutifs, avec 2026 comme possible rampe de lancement avant un vrai « big move » en 2027. Plusieurs noms circulent déjà en interne selon les insiders, même si rien ne filtre officiellement.
À court terme, la pression reste forte : Luka Doncic, LeBron James et Deandre Ayton devront faire leurs preuves ensemble dès cette saison. Mais la gestion financière actuelle montre bien que le front office pense déjà à l’après-LeBron. Deux étés, deux fenêtres possibles pour frapper un grand coup. Et la certitude que tout est pensé pour offrir aux Lakers une nouvelle chance de titre avant la fin de la décennie.
