Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Bradley Beal va-t-il rebondir chez les Lakers ? De plus en plus d’observateurs s’accordent à dire qu’un buyout avec les Suns est inévitable, et Bleacher Report voit déjà la suite : un contrat minimum à Los Angeles. Un scénario crédible, à plusieurs niveaux.
Bradley Beal, 32 ans, dispose d’une clause de non-trade et d’un contrat presque impossible à transférer dans l’état actuel du marché avec les Suns. D’où la piste du rachat partiel de son deal, afin de le libérer et lui permettre de signer où il le souhaite, qui semble la plus probable. Et l’issue semble imminente selon les gros médias.
« Si Beal et les Suns trouvent un accord de buyout, alors Los Angeles (et les Lakers) apparaissent comme une destination logique. Un contrat minimum de deux ans avec option joueur ? C’est notre prédiction », écrit Bleacher Report. Le joueur, malgré les critiques, reste une arme offensive de qualité après une campagne difficile à Phoenix.
Un rôle de sixième homme pour relancer sa carrière ?
En sortie de banc, Beal pourrait faire beaucoup de dégâts. Son passage à Phoenix a été décevant collectivement, mais il a tout de même tourné à 17 points par match, à 38,6 % de réussite. Dans un rôle de scoreur secondaire, il reste largement utile pour une équipe ambitieuse.
Les Lakers, de leur côté, cherchent à renforcer leur banc tout en respectant les contraintes du premier apron. Un contrat minimum, même sur deux saisons avec option, serait donc une aubaine pour inclure un joueur de ce calibre sans bouleverser l’équilibre salarial.
Autre facteur en faveur de L.A. : la proximité géographique avec Phoenix, qui permettrait à Beal de rester dans le même environnement, tout en intégrant une franchise dirigée par des stars qu’il respecte, comme LeBron James ou Luka Doncic.
Attention néanmoins à Miami, qui reste également en embuscade. Le Heat a longtemps été associé à Beal et pourrait lui offrir un cadre plus stable, avec une culture défensive solide et un rôle bien défini. Mais si le joueur privilégie la flexibilité, la lumière médiatique et la possibilité de jouer un vrai rôle offensif dans une équipe mythique, les Lakers pourraient bien avoir l’avantage. Verdict attendu très bientôt.