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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Certains noms reviennent de manière insistante lorsqu’on évoque l’avenir des Lakers. Si la franchise a récemment renforcé son effectif, notamment autour de Luka Doncic, les fans s’agacent de la place et du poids salarial laissés à des joueurs jugés décevants. Et sur les réseaux, les critiques se multiplient.
Le quatuor ciblé chez les Lakers comprend Gabe Vincent, Maxi Kleber, Jarred Vanderbilt et Dalton Knecht. Tous sont encore sous contrat pour la saison à venir, mais leurs performances passées ou leur statut actuel laissent certains observateurs sceptiques. À leurs yeux, ce sont autant de contrats encombrants que les dirigeants devraient chercher à transférer avant la reprise.
« Kleber : 11 millions, Vincent : 11,5 millions, Vanderbilt : 13 millions, Knecht : 4,3 millions… 39 millions de dollars pour du vide », résume un fan agacé sur X. Un commentaire brutal, qui reflète le ras-le-bol d’une partie du public concernant ces éléments de rotation, accusés de ne pas répondre aux attentes.
Un ménage à venir dans l’effectif ?
D’un point de vue purement comptable, ces contrats représentent une opportunité de manœuvre pour Rob Pelinka et son front office. En cumulant ces salaires, les Lakers peuvent envisager un échange d’envergure, à condition de trouver une équipe intéressée. Les rumeurs de trades ciblant des profils défensifs sur les ailes vont d’ailleurs dans ce sens.
Dalton Knecht, malgré un bon potentiel, n’a pas encore convaincu lors de la Summer League. Vincent revient de blessure, Vanderbilt peine à retrouver son niveau défensif, et Kleber revient à peine de blessure, mais pas sûr qu’il devienne indispensable. Autant de raisons qui poussent les fans à réclamer des changements profonds.
Dans cette logique, certains supporters espèrent voir arriver un joueur plus fiable sur le plan défensif, capable d’épauler Luka Doncic sans alourdir la masse salariale. L’objectif étant clair : entourer la star slovène avec des profils complémentaires, au lieu de garder des contrats inactifs ou redondants.
La marge de manœuvre reste cependant limitée, car certains de ces joueurs disposent de garanties salariales solides. Mais à Los Angeles, la pression populaire a parfois pesé lourd sur les décisions de l’état-major. Les prochaines semaines devraient donc être animées, et il ne serait pas surprenant de voir l’un de ces noms quitter la Californie avant le début du training camp.
