Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Depuis plusieurs années, les Lakers semblent adopter une stratégie d’attente qui interroge. Alors que LeBron James repousse les limites de l’âge et que Luka Doncic incarne l’avenir de la franchise, l’équipe peine à capitaliser pleinement sur ce duo. Les critiques se multiplient face à cette inaction répétée.
Cette frustration concernant les Lakers, plusieurs observateurs la partagent, y compris certains analystes proches de la sphère Lakers. Pour eux, le front office tarde à bouger, hésite à prendre des risques, et renvoie toujours les grandes décisions à la saison suivante. Une approche attentiste qui commence à faire désordre.
« C’est un tout. LeBron n’a pas du tout l’habitude de ne pas être au centre de l’univers d’une équipe. Il n’aime pas non plus que les Lakers traînent pendant qu’il repousse les limites du temps. Maintenant, il a Luka p**** de Doncic, et cette équipe trouve encore une excuse pour ne pas jouer le titre »,* a ainsi lâché Anthony Irwin.
Une gestion jugée incompréhensible
L’analyste ne s’est pas arrêté là et a poursuivi en évoquant le cycle des dernières saisons : « Depuis à peu près cinq ans, les Lakers attendent que son niveau baisse pour justifier leur inaction de la saison précédente, parce qu’ils ne croyaient pas en LeBron et AD. Maintenant, ils ne croient pas non plus en LeBron et Luka ? Quelle autre équipe fonctionnerait comme ça ? »
Il est vrai que le front office a souvent laissé passer des occasions de renforcer l’équipe, préférant miser sur des coups à bas coût ou attendre une « superstar disponible » sur le marché. Cette stratégie prudente pourrait bien coûter cher à la franchise si elle manque la fenêtre de titre actuelle.
La présence de Luka Doncic, combinée à celle de LeBron James, constitue une opportunité rare. Peu de franchises peuvent compter sur deux talents de ce calibre, capables d’associer expérience et génie créatif. Pourtant, le renfort attendu – notamment sur les ailes – tarde à arriver.
Alors que plusieurs autres équipes se renforcent avec ambition, les Lakers paraissent figés dans une logique à long terme, au risque de frustrer leurs deux stars. Cette politique soulève une question simple : à quoi bon posséder des joueurs d’élite si ce n’est pas pour viser immédiatement le sommet ? L’avenir proche dira si Los Angeles change enfin d’approche. Mais une chose est certaine : l’impatience commence à gagner du terrain, sur les réseaux comme au sein même de l’environnement Lakers.