Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers continuent d’afficher une stratégie incertaine, entre ambitions futures et gestion discutable du présent. Alors que Luka Dončić est désormais au centre du projet californien, certaines voix commencent à s’interroger : la franchise en fait-elle assez pour mériter sa confiance ? La question, posée de façon directe, fait mouche.
L’arrivée de Luka Doncic à Los Angeles a marqué un tournant majeur, censé relancer la machine pour les années à venir. Pourtant, malgré la présence de Luka et celle encore active de LeBron James, les choix opérés depuis février n’ont pas vraiment convaincu. Peu de mouvements marquants, une gestion floue des priorités, et surtout, beaucoup de patience demandée au public comme aux joueurs.
« J’aimerais aussi demander… qu’a fait ce front office pour mériter la patience qu’il demande ici ? Je pose la question pour les fans, oui, mais aussi du point de vue de Luka. Il est là depuis six mois. Qu’ont-ils fait jusqu’ici pour lui prouver que c’est ici qu’il devrait passer son prime ? », s’interroge un observateur, remettant en cause l’inaction de la direction.
Luka Dončić va-t-il se contenter de promesses ?
Même si cette interrogation ne constitue pas une rumeur en soi, elle reflète une inquiétude croissante autour du cas Dončić. Le joueur de 26 ans est sous contrat, mais il n’a encore signé aucune prolongation, et son engagement sur le long terme dépendra forcément des garanties que pourra lui offrir la franchise.
Depuis sa venue, peu de décisions fortes ont été prises pour structurer une vraie équipe compétitive autour de lui. LeBron James reste dans le flou, les renforts tardent, et la stratégie semble fondée sur des projections à long terme plus que sur des actions immédiates.
Dans ce contexte, la patience a ses limites. Le défi pour les dirigeants sera de convaincre Luka, rapidement, qu’il est bien au bon endroit — pas seulement pour une phase de transition, mais pour jouer le titre lors des années à venir. Mais il y a encore beaucoup de boulot pour ça.
Car à ce rythme, ce sont les doutes, et non les ambitions, qui pourraient finir par dicter l’avenir du projet angelino. LeBron pourrait être le premier à partir, et Doncic pourrait très bien le suivre si le front office continue à faire n’importe quoi.