Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que son avenir semble se dessiner loin de Phoenix, Bradley Beal reste au cœur des rumeurs de l’intersaison. Un buyout avec les Suns est de plus en plus envisagé, mais la suite du feuilleton pourrait être bien plus compliquée que prévu. L’arrière de 33 ans ne compte pas faire de cadeau financier, et cela pourrait refroidir plusieurs prétendants.
Selon les informations de Gerald Bourguet, Bradley Beal voudra récupérer une large partie du montant perdu lors de sa sortie de contrat. Une approche logique du point de vue du joueur, mais qui complique sérieusement l’équation pour les franchises intéressées.
« Bradley Beal devrait tenter de récupérer autant que possible sur les 13,9 millions de dollars qu’il est censé perdre avec un buyout des Suns, quel que soit l’équipe avec laquelle il signe ensuite », indique le journaliste.
Lakers, Warriors : des pistes qui se referment ?
Cette exigence financière réduit considérablement le champ des possibilités. Des équipes comme les Lakers ou les Warriors, intéressées par Beal, ne peuvent lui proposer qu’un contrat au minimum ou une mid-level exception. Bien en deçà des sommes évoquées, ce qui pourrait rendre la piste tout simplement irréaliste.
En parallèle, les Suns aimeraient alléger leur masse salariale, mais ne souhaitent pas ajouter d’indemnité trop élevée au buyout. Ce jeu de négociation pourrait s’éterniser, surtout si Beal ne fait aucun compromis sur ses revendications économiques.
Sur le plan sportif, Beal reste un pari intriguant. Malgré une saison irrégulière à Phoenix, il a montré par séquences qu’il pouvait encore peser offensivement, notamment en sortie de banc. Mais à ce prix-là, peu de contenders voudront prendre le risque.
Il n’est donc pas exclu que Beal doive attendre plusieurs semaines après son éventuel buyout avant de trouver preneur. Le marché est serré, et ses prétentions ne collent pas vraiment avec la réalité actuelle de la NBA. Le feuilleton ne fait sans doute que commencer, mais l’issue pourrait être bien plus complexe que prévu pour l’arrière triple All-Star.