Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que l’incertitude persiste autour de l’avenir de LeBron James, l’hypothèse d’un transfert continue de hanter les coulisses de la NBA. Pourtant, malgré les rumeurs persistantes, un trade du King s’annonce bien plus complexe qu’il n’y paraît, notamment en raison des exigences financières des Lakers.
Les Lakers ne veulent en aucun cas compromettre leur flexibilité future. Si elle consentait à se séparer de LeBron James, ce ne serait qu’en échange de contrats expirants, lui permettant de conserver un maximum de marge pour l’été 2025. Et c’est précisément là que les choses se corsent.
« S’il s’agit d’un trade, la prochaine question, c’est : où ? Les Lakers ne veulent pas prendre de contrats au-delà de cette saison. Ils ne veulent pas transformer le contrat expirant [de LeBron] en salaires de long terme. Bonne chance… Qui a 54 millions de dollars de contrats expirants que les Lakers peuvent récupérer dans un trade ? », a expliqué Dan Woike.
Peu d’équipes réellement en mesure de faire une offre
Selon les dernières projections, seules deux équipes – les Clippers et le Heat – seraient aujourd’hui capables d’aligner un tel montant en expirants. Mais l’envie mutuelle, les contreparties et la logique sportive restent à déterminer. La simple faisabilité technique ne garantit rien dans ce genre de dossier.
Par ailleurs, LeBron possède une clause de non-trade. Il devra donc valider toute destination potentielle, ce qui limite encore davantage les options pour Rob Pelinka et son front office. Aucun deal ne pourra se faire sans l’aval du principal intéressé.
Dans ce contexte, les Lakers pourraient finir par garder LeBron jusqu’à la fin de son contrat, à moins qu’un prétendant au titre ne tente un all-in de dernière minute avec une offre alléchante et sans conséquences financières à long terme.
La décision du King, elle, se fait attendre. S’il choisit de rester, la question d’une prolongation ou d’un départ libre en 2026 reviendra aussitôt sur la table. S’il veut partir maintenant, encore faut-il qu’une vraie solution existe sur le marché. En attendant, les Lakers savent qu’ils jouent une partie serrée. Et cette fois, ce n’est pas sur le terrain que ça se joue, mais bien dans les chiffres et les détails contractuels.