Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Avec le départ de Kevin Durant à Houston, les Phoenix Suns ont officiellement mis fin à l’ère du « Big Three » formé avec Devin Booker et Bradley Beal. Et selon plusieurs rapports, Beal pourrait lui aussi quitter l’Arizona très prochainement via un rachat de contrat, ce qui le rendrait libre de signer où il le souhaite cet été.
Parmi les franchises déjà intéressées par le profil de Bradley Beal, les Los Angeles Lakers reviennent avec insistance. Malgré une intersaison encore timide, la franchise californienne garde un œil sur Beal, dont la situation salariale reste à clarifier. Et certains observateurs estiment même qu’il serait la pièce manquante à un effectif taillé pour le titre.
« Bradley Beal est la pièce qui manquait, vous pouvez déjà préparer la parade si les Lakers le signent », a lâché Jason McIntyre sur Fox Sports, convaincu que son arrivée suffirait à ramener un titre à Los Angeles.
Un enthousiasme qui divise les observateurs
Si cette sortie ne manque pas d’audace, elle est loin de faire l’unanimité. Beal a peiné à trouver sa place aux côtés de Durant et Booker, et son profil de joueur à haut volume de possession ne semble pas idéal dans un système déjà centré autour de LeBron James et Luka Doncic, tous deux très ball-dominant. Alors on peut se poser des questions.
Le scénario le plus crédible verrait Beal sortir du banc, comme ce fut le cas à Phoenix la saison dernière sur une quinzaine de matchs. Dans ce rôle, il avait su se montrer efficace, tournant à 16,8 points de moyenne en tant que sixième homme. Mais reste à savoir si un vétéran de son standing accepterait cette mission chez les Lakers.
À Los Angeles, Austin Reaves occupe déjà le poste d’arrière titulaire, ce qui réduit encore les chances d’un Beal en version starter. Cela pourrait pousser l’ancien joueur des Wizards à privilégier une autre destination, où il aurait un statut plus clair et un temps de jeu garanti.
Malgré tout, la simple perspective d’un Beal libéré sur le marché attise les convoitises. Son expérience, son scoring naturel et sa capacité à prendre feu en sortie de dribble restent prisées, même dans un rôle secondaire. Si les Lakers tentent le pari, ils devront jongler avec les contraintes salariales… mais aussi avec l’équilibre de leur effectif, déjà riche en talents extérieurs. Et si parade il y a un jour, elle dépendra bien de plus qu’une signature clinquante.