Expatrié depuis 4 ans, Amine Adli parle de ses débuts en Allemagne : « Les conversations étaient… »

Amine Adli
Instant Foot (DR)

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

La Bundesliga, c’est le championnat parfait pour permettre aux jeunes Français d’exploser. Les exemples sont nombreux, et Amine Adli en fait partie, lui qui a été champion d’Allemagne avec le Bayer Leverkusen. Il est d’ailleurs revenu sur ses premiers pas dans le pays.

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Comme de nombreux jeunes joueurs formés en France, c’est dans un autre championnat qu’Amine Adli a réellement explosé. Formé à Toulouse et brillant sous les couleurs du Téfécé à ses débuts dans le monde professionnel, il a notamment été élu meilleur joueur de Ligue 2 à l’issue de la saison 2020-2021, il s’est réellement fait connaitre à son arrivée en Allemagne.

S’il fallait définir ce choix de carrière en un mot, « excellent » serait très certainement le plus approprié. Car l’attaquant ne s’est pas engagé dans un club de seconde zone, mais bien au Bayer Leverkusen. Très apprécié dès ses premières apparitions par les supporters, il a connu la consécration la saison passée avec un titre de champion et un double-double toutes compétitions confondues avec ses 10 buts et 11 passes décisives.

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Amine Adli honnête sur ses débuts en Allemagne

Mais comment fait un jeune d’à peine 20 ans pour s’adapter à la vie en Allemagne quand il a passé toute son existence dans le sud de la France ? De passage sur la chaine YouTube « Instant Foot », l’international marocain a pris la parole sur le sujet et a donné le nom d’un coéquipier qui l’a aidé avant même qu’il ne signe. Le foot, c’est aussi de l’entraide.



Avant même que je signe à Leverkusen, Moussa Diaby m’a envoyé un message sur les réseaux sociaux parce qu’il avait vu mon nom dans les rumeurs. Il m’a demandé si les rumeurs étaient concrètes. C’est lui qui m’a dit de venir, que c’était un super club avec des supers jeunes. Je pars à 21 ans dans un nouveau pays, sans ma famille. Heureusement qu’il y avait des francophones dans le vestiaire.

Je ne peux pas comparer avec Toulouse, où j’étais avec des gars que je connaissais depuis mes 15 ans, mais si je devais partir demain, j’aurais toujours des très bons amis dans le vestiaire du Bayer. Avec Frimpong et Wirtz nous sommes proches. Même s’ils sont étrangers, tu peux créer une relation avec ces jeunes. On partageait les mêmes délires. Au début, l’anglais c’était difficile. Au début, les conversations étaient longues.

Partir en Allemagne était une bonne décision pour Amine Adli et il peut remercier Moussa Diaby pour ses conseils. Face aux rumeurs concernant l’ancien Toulousain, Diaby avait fait l’effort de lui envoyer des messages pour lui parler de la vie en Bundesliga et dans le vestiaire du Bayer. Il n’avait pas menti, puisqu’Adli se plait toujours dans ce vestiaire jeune et cosmopolite.

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