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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Sur le papier, les Lakers ont frappé un grand coup ces derniers mois. Avec Luka Doncic et Deandre Ayton pour accompagner LeBron James, les fans de la franchise auraient pu rêver d’un effectif taillé pour le titre. Mais une partie de la fanbase reste sceptique face à la réalité du roster.
L’enthousiasme est réel après une intersaison aussi ambitieuse. Les dirigeants ont réussi à s’offrir deux stars majeures, tout en conservant certains rôles clés. Pourtant, à mesure que l’effectif prend forme, une inquiétude grandit sur les réseaux : celle d’un effectif déséquilibré, trop dépendant de son cinq majeur, et très vulnérable en cas de blessure du côté des Lakers.
Un roster clinquant, mais bancal ?
« Le cinq majeur a de la gueule, mais dès qu’il y a une ou deux blessures, ce roster devient claqué », a résumé un fan sur X, reflet d’un sentiment partagé par une partie du public. D’autres vont encore plus loin, qualifiant le banc des Lakers de « pire de la ligue ». C’est dire si l’inquiétude règne après les mouvements de Rob Pelinka.
Il faut dire que les options de rotation ne rassurent pas : peu de créateurs secondaires, un manque de défense extérieure, et une raquette sans réelle profondeur derrière Ayton. Si les stars sont en forme, tout peut fonctionner. Mais en NBA, miser sur une saison sans accroc est rarement une stratégie gagnante.
La comparaison avec d’autres contenders comme Denver ou Boston accentue les doutes. Là où ces équipes ont bâti une continuité et une profondeur solide, les Lakers semblent avoir misé sur le talent pur de leur trio principal, au risque de négliger l’équilibre collectif.
C’est donc une saison sous pression qui s’annonce pour les hommes de JJ Redick. L’effectif, aussi spectaculaire soit-il sur le papier, devra rapidement répondre sur le terrain aux critiques qui montent déjà en juillet. L’attente reste immense à Los Angeles. Mais entre ambitions et réalité de l’effectif, les Lakers devront prouver qu’ils peuvent aller plus loin que les promesses estivales.
