Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Il n’y a parfois pas besoin de mots pour comprendre qu’un joueur n’entre plus dans les plans. À Los Angeles, la signature récente de Marcus Smart a fait basculer la hiérarchie des arrières. Et s’il y en a un qui semble en faire les frais immédiatement, c’est bien Gabe Vincent.
Auteur d’une saison marquée par les blessures et des performances irrégulières, l’ancien du Heat avait déjà vu sa cote chuter au sein de la rotation californienne. Avec l’arrivée d’un meneur aussi expérimenté, défensif et vocal que Marcus Smart, l’espace pour Vincent s’est brusquement rétréci. Et son départ prend de l’ampleur.
Le message de l’organisation est d’ailleurs clair. On ne signe pas un ancien DPOY à 11 millions sur deux ans pour en faire un simple vétéran de vestiaire. Smart sera là pour défendre, pour guider… et pour jouer. Ce que Vincent ne pourra désormais plus faire dans ce contexte.
Un choix logique pour une franchise ambitieuse
« Gabe Vincent est parti. Il n’a tout simplement plus de rôle dans cette équipe. » Ce commentaire sec, publié par un fan sur les réseaux, traduit un sentiment largement partagé au sein de la communauté Lakers. L’arrivée de Smart, combinée à la présence de Reaves ou Bronny, bouche totalement l’horizon de l’ex-joueur du Heat.
Le timing de cette mise à l’écart n’est pas anodin. Les Lakers veulent repartir avec des certitudes défensives, ce que Vincent n’a pas su offrir cette saison. Ses limites physiques, ses absences et son irrégularité au tir ont fini par l’exclure d’un groupe en quête d’efficacité immédiate. Smart, lui, coche toutes les cases.
Reste à savoir quelle suite donner à cette situation. Un transfert paraît inévitable, à condition qu’une autre équipe veuille miser sur lui. Vincent garde un profil intéressant de meneur remplaçant, mais son contrat pourrait décourager certaines franchises. Une sortie via buyout n’est pas à exclure si le flou persiste.
Pour les Lakers, la page semble déjà tournée. En renforçant leur banc avec un joueur du calibre de Marcus Smart, ils envoient un signal fort : la saison à venir ne sera pas celle des essais. Vincent, lui, n’est plus qu’un nom sur un effectif trop chargé pour lui offrir une seconde chance.