À peine sacrée, le message de Loïs Boisson au reste du circuit : « Les autres joueuses… »

Loïs Boisson
beIN Sports (DR)

Par Rédaction | Sport

À 22 ans, Loïs Boisson vient de vivre une semaine inoubliable. La jeune Dijonnaise, étoile montante du tennis tricolore, a décroché dimanche à Hambourg le tout premier titre WTA de sa carrière. Un tournant symbolique après une saison déjà marquée par une demi-finale époustouflante à Roland-Garros. À travers ses mots et ses performances, elle n’en finit plus d’envoyer un message fort à ses concurrentes sur le circuit. Et elle ne compte pas s’arrêter là !

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Ce dimanche à Hambourg, le tennis féminin français a peut-être assisté à la naissance d’une nouvelle patronne. Loïs Boisson, 22 ans, a remporté le tournoi WTA 250 de Hambourg avec la manière, s’imposant face à une adversité relevée et dans des conditions pas toujours simples. Mais plus encore que la coupe, c’est la manière et la constance de son année 2025 qui impressionnent. Demi-finaliste surprise à Roland-Garros en juin, elle a confirmé que ce parcours n’était pas un coup d’éclat, mais bien le début d’autre chose.

Depuis plusieurs mois, Loïs Boisson fait preuve d’une régularité bluffante sur le circuit. Elle gagne, elle progresse, et surtout, elle attire les regards. Avec un jeu complet, une mentalité calme mais affirmée, et une vraie science du court, la native de Dijon est en train de devenir l’une des joueuses les plus redoutées du circuit. Pourtant, selon ses propres mots, la peur n’est pas vraiment un facteur qu’elle revendique chez ses adversaires.

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Loïs Boisson : la nouvelle force tranquille du tennis français

« Je ne pense pas que les autres joueuses me craignent, non. Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’elles connaissent mon jeu. Après, je fais tout un peu mieux qu’avant et ça change les choses. Mais, sur le circuit, tout le monde craint tout le monde, il n’y a rien de spécial en ce qui me concerne.

Je ne vais pas changer de discours, le classement ce n’est pas un objectif. Bien sûr, être top 50 c’est super, mais j’ai des objectifs bien plus hauts. Le classement n’est que le résultat des victoires. Si je continue à gagner des matches, c’est normal que je grimpe au classement. Mais quand je pense où j’en étais il y a un an, c’est génial. »

C’est dans les colonnes de L’Équipe que Loïs Boisson a livré ces mots, à la fois lucides et ambitieux, après sa victoire en Allemagne. Cette déclaration, simple mais pleine de détermination, résume bien l’état d’esprit de la joueuse : elle avance, sans forcer le trait, mais avec une clarté dans ses objectifs et une grande confiance dans son travail.

L’an passé, à la même époque, Boisson pointait encore en dehors du top 400 mondial. Moins d’un an plus tard, elle s’installe confortablement dans le top 50 et semble avoir les armes pour viser encore plus haut. Son parcours à Roland-Garros a servi de catalyseur, la victoire à Hambourg est venue enfoncer le clou : elle est désormais une joueuse à suivre à chaque tournoi.

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Derrière cette ascension, il y a aussi une équipe soudée, une capacité à bien s’entourer, et un calendrier intelligemment construit. Contrairement à d’autres jeunes talents précipités sur les plus grandes scènes, Loïs Boisson a su prendre son temps, progresser étape par étape. Aujourd’hui, ce sont les fruits de ce travail de fond qui éclatent au grand jour.

Avec l’US Open en ligne de mire et une deuxième partie de saison chargée, la Française peut légitimement viser une entrée dans le top 30 — voire mieux — d’ici la fin de l’année. Une chose est certaine : elle ne compte pas ralentir.

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