puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Libéré par les Lakers pour faire place à Marcus Smart, Jordan Goodwin ne pourra pas faire machine arrière. Le jeune arrière, apprécié des fans pour son énergie et sa défense, est dans une situation contractuelle qui complique tout retour à Los Angeles. Et cette fois, les règles de la ligue ne laissent aucune marge de manœuvre.
Contrairement à d’autres jeunes profils passés par les waivers, Jordan Goodwin ne peut pas prétendre à un contrat two-way. Avec quatre saisons de service en NBA, il est désormais inéligible à ce type de deal, réservé aux joueurs avec trois années ou moins. En d’autres termes, s’il est réclamé par une autre franchise, les Lakers n’auront aucun moyen légal de le récupérer à moindre coût.
Pire encore, le contrat de Goodwin pour la saison 2025-26 ne contenait aucune garantie hormis une clause de protection partielle à date fixe. Cela aurait permis à une équipe de l’intégrer sans trop d’engagement financier, renforçant son attractivité auprès de franchises disposant d’une marge budgétaire.
Un retour devenu impossible
« Jordan Goodwin a quatre années d’expérience. Il est inéligible à un two-way contract (réservé aux joueurs avec trois ans ou moins). Son contrat ne contient aucune garantie sur 2025-26, sauf une clause de 1/7 garantie à une date précise. L’ordre de priorité aux waivers est basé sur le classement 2024-25 en ordre inverse », a expliqué Bobby Marks sur X, mettant fin à toute spéculation sur un éventuel retour.
Dans les faits, cela signifie qu’une franchise située en bas du classement de la saison passée — comme Detroit, Washington ou Portland — pourrait très bien récupérer Goodwin sans que les Lakers n’aient leur mot à dire. Et au vu de son profil jeune, défensif et bon marché, cela paraît même probable.
Cette situation laisse un goût amer aux fans, d’autant que Goodwin avait montré de belles choses en fin de saison régulière et durant les playoffs. « Il est vraiment parti bruh », a lâché l’un d’eux sur les réseaux, résumant la déception ambiante avec une forme de résignation.
Le choix des Lakers de le couper, faute d’avoir pu le transférer, continue d’alimenter les critiques. Un pick aurait peut-être suffi à garder Smart et Goodwin, mais la direction a préféré conserver ses assets futurs. Si une autre équipe le réclame dans les heures à venir, les regrets risquent de grandir du côté de Los Angeles.
