Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors qu’ils devaient libérer de l’espace pour officialiser l’arrivée de Marcus Smart, les Lakers ont exploré plusieurs pistes de trade ces dernières heures. Mais selon les dernières révélations, la franchise aurait rapidement mis un frein aux négociations dès qu’il a été question de céder des assets importants.
Face à l’urgence, certains s’attendaient à voir Rob Pelinka sacrifier un ou deux tours de draft pour se débarrasser de contrats gênants au sein des Lakers. Mais les discussions n’auraient jamais dépassé un stade préliminaire, tant la direction était réticente à l’idée de lâcher des choix de draft considérés comme précieux pour l’avenir du projet.
« Les Lakers n’étaient pas disposés à céder des atouts de draft significatifs dans les récentes discussions pour libérer de l’argent », rapporte Brett Siegel. « Les conversations des dernières 24 heures n’ont jamais dépassé le stade des échanges initiaux. » Une position ferme, qui explique l’échec de plusieurs montages potentiels.
Une stratégie qui a ses limites
En refusant de céder des picks, les Lakers ont dû se résoudre à couper Shake Milton et Jordan Goodwin, sans contrepartie. Un choix qui interroge, surtout lorsque l’on sait que Goodwin était très apprécié en interne et par les supporters après sa belle fin de saison. Ce sacrifice, imposé par la contrainte salariale, laisse un goût amer.
Cette gestion prudente rappelle celle de l’année passée, où Pelinka avait déjà refusé d’attacher des assets pour se séparer de certains contrats peu productifs, comme ceux de Christian Wood ou Cam Reddish. Le front office semble vouloir préserver ses cartouches pour un éventuel gros coup plus tard dans la saison.
Mais cette approche comporte des risques. En n’agissant pas dès maintenant, les Pourpre et Or laissent filer des opportunités de restructurer leur effectif. Et dans une Conférence Ouest toujours plus compétitive, chaque hésitation peut coûter cher sur le plan sportif.
Reste à voir si cette stratégie de préservation des atouts portera ses fruits à moyen terme. En attendant, les marges de manœuvre sont plus réduites que jamais pour Rob Pelinka. Le GM est aussi sous pression pour les mois à venir.