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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Sur le papier, l’été des Lakers semble réussi. Marcus Smart et Deandre Ayton ont rejoint l’effectif, répondant à des besoins clairs en défense et à l’intérieur. Mais dans les coulisses, les interrogations restent nombreuses quant au vrai niveau de cette version 2025, notamment dans un Ouest plus relevé que jamais.
Si les ajouts sont incontestables chez les Lakers, la perte de Dorian Finney-Smith inquiète plusieurs observateurs. Sa polyvalence défensive et son profil 3&D étaient précieux autour de LeBron James. L’équipe misera désormais sur des profils différents, au risque de déséquilibrer certaines rotations clés, surtout dans un système encore en construction.
Le journaliste Sam Quinn a résumé ce dilemme sur X : « Je ne sais pas si l’effectif est meilleur ou moins bon sur le papier. Tout dépend si on récupère le Ayton et le Smart de 2022 ou ceux de 2025, car la perte de DFS est énorme. Et avec un LeBron plus âgé et une Conférence Ouest qui progresse, je pense qu’ils sont dans une position globale moins favorable. »
Une équipe en progrès… ou en régression ?
Avec l’âge de LeBron James, le facteur temps devient une contrainte réelle. Les Lakers n’ont plus le luxe d’attendre que la mayonnaise prenne. Le succès de cette saison reposera beaucoup sur la version que Smart et Ayton afficheront — entre éclat retrouvé ou stagnation frustrante.
L’autre point sensible reste la gestion du groupe. Le front office semble prêt à bouger encore, comme le suggèrent les rumeurs autour de Shake Milton. Cette instabilité de fin d’intersaison pourrait aussi nuire à la cohésion d’ensemble, surtout avec des profils nouveaux dans des rôles importants.
Enfin, l’environnement concurrentiel est plus impitoyable que jamais. Denver, Minnesota, OKC, Sacramento, et même Phoenix s’affichent plus complets et plus stables. Dans ce contexte, le moindre retard à l’allumage pourrait coûter très cher aux Lakers dans la course au Top 6.
Si l’effectif semble taillé pour exister en playoffs, les doutes persistent quant à sa capacité à viser plus haut. Et c’est peut-être ça, le vrai problème de cette intersaison. Rob Pelinka va devoir encore agir s’il veut se donner les meilleures chances.
