Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Tout semble indiquer que les Lakers préparent quelque chose de plus grand pour l’an prochain. Malgré la présence de LeBron James, les mouvements estivaux de la franchise californienne semblent pointer vers une stratégie bien précise… qui pourrait ne pas inclure le King sur le long terme.
Depuis l’arrivée de Luka Dončić à Los Angeles, la direction se montre très prudente avec ses finances. Aucune signature sur le long terme, uniquement des contrats de deux ans, dans le but de conserver un maximum de flexibilité d’ici 2027. Cette année-là, une classe d’agents libres particulièrement relevée pourrait permettre à la franchise d’ajouter une deuxième superstar aux côtés du Slovène.
Mais si James a activé sa player option de 52,6 millions de dollars pour rester cette saison, son avenir semble plus flou que jamais. Selon John Hollinger (The Athletic), un début de saison raté des Lakers pourrait même pousser la direction à envisager son départ. « Cette situation mérite d’être suivie de près des deux côtés, surtout si les Lakers démarrent lentement », écrit-il. « Ils se sont mis en position d’avoir du cap space l’été prochain après la fin du contrat de James. Dans cette logique, pourquoi ne pas récupérer de la valeur dès maintenant s’ils ne sont pas en course pour le sommet de l’Ouest ? »
Un départ stratégique en préparation ?
LeBron n’est cependant pas un joueur comme les autres. Grâce à sa clause de non-trade, il conserve un certain pouvoir sur son avenir et pourra refuser toute destination qui ne lui conviendrait pas. Mais même s’il rêve d’un dernier contrat conséquent, la free agency telle qu’il l’a connue n’existe plus vraiment dans la NBA moderne.
Toujours selon Hollinger, le meilleur moyen pour James d’obtenir à la fois un gros contrat et la destination de son choix serait de passer par un trade cette saison, avant de signer un nouveau contrat via les Bird Rights à l’été 2026. Cela permettrait aussi à son futur employeur de lui offrir davantage que s’il venait libre.
Tout cela dépendra forcément de la performance collective des Lakers dans les premiers mois. Si la greffe avec Dončić ne prend pas immédiatement, et que la franchise stagne dans le ventre mou de l’Ouest, les rumeurs d’un transfert pourraient vite se transformer en réalité.
Le timing serait idéal pour la franchise, qui pourrait ainsi maximiser le départ d’un joueur mythique tout en préparant le futur autour d’un Dončić encore jeune. Reste à savoir si James est prêt à écrire un nouveau chapitre ailleurs… ou à finir sa carrière dans la Cité des Anges.