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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Attendu au tournant comme l’an dernier, Bronny James était au centre de l’attention pour cette nouvelle édition de la Summer League. Mais cette fois, l’arrière de 20 ans a montré un visage bien plus sûr de lui. Après une première saison à apprendre les codes du haut niveau, son évolution commence à porter ses fruits.
Avec six matchs disputés entre Sacramento et Las Vegas, Bronny James a affiché des progrès notables. Plus agressif, plus engagé physiquement, il semble avoir trouvé un certain rythme. Le travail effectué en amont, notamment sur le plan du conditionnement et de la gestion des contacts, a visiblement payé.
« Il était plus excité que nerveux cette année. Il est entré dans les défenses avec plus d’assurance, a mieux utilisé les écrans, et son jeu sans ballon s’est amélioré », note le journaliste Khobi Price, qui a suivi sa performance de près. « On sent qu’un an passé dans l’environnement des Lakers, entre la NBA et la G League, lui a permis de gagner en confiance. »
Des progrès concrets mais encore du chemin
Statistiquement, Bronny a été bien plus à l’aise à Las Vegas qu’à Sacramento, tournant à plus de 14 points de moyenne avec une adresse correcte. Son impact offensif s’est ressenti, notamment dans sa capacité à créer après pick and roll, un domaine où il était bien plus timide l’an passé.
Cependant, certains axes de progression restent visibles. Son adresse à trois points reste fragile, autour des 30 %, et son implication défensive manque encore de régularité. Des éléments qui freinent pour l’instant son intégration dans une rotation NBA.
Malgré cela, l’organisation semble satisfaite de sa trajectoire. Il ne s’agit plus seulement de « le fils de », mais bien d’un jeune joueur en développement réel, capable d’apporter dans un rôle défini. Son sérieux et son implication sont souvent mis en avant par ses coéquipiers et encadrants.
L’étape suivante sera déterminante : confirmer ces bonnes impressions lors de la présaison, et éventuellement grappiller quelques minutes dans une équipe qui vise les playoffs. Pour Bronny James, l’essentiel est peut-être ailleurs : prouver qu’il mérite sa place, indépendamment de son nom.
