Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’histoire continue pour LeBron James. Alors qu’il s’apprête à disputer sa 23e saison NBA, la superstar des Lakers est toujours en position de force contractuelle. Un détail rare dans la ligue vient le confirmer : son contrat comprend encore une clause de non-transfert, privilège que peu de joueurs peuvent se permettre aujourd’hui.
Dans la NBA actuelle, les clauses de non-transfert sont devenues extrêmement rares. Pour en bénéficier, un joueur doit cumuler huit années d’expérience, dont quatre avec la franchise avec laquelle il signe un nouveau contrat en tant qu’agent libre (et non via une extension). Même dans ce cas, encore faut-il avoir le poids nécessaire pour imposer une telle condition lors des négociations.
LeBron James fait partie des exceptions. L’ailier des Lakers, qui a signé un nouveau contrat en 2024, a conservé sa clause pour la saison 2025–26. Il partage ce statut très particulier avec Damian Lillard, qui a obtenu une clause identique dans son nouveau contrat avec Portland. « La clause de non-transfert reste l’un des symboles ultimes du pouvoir d’un joueur sur sa carrière, et LeBron l’incarne mieux que quiconque dans l’histoire récente de la ligue », note un proche du dossier.
Une rareté que LeBron entretient avec soin
À l’heure actuelle, seuls James et Lillard détiennent officiellement une clause de ce type. L’an passé, Bradley Beal faisait également partie du cercle, mais il a dû y renoncer lors de son rachat de contrat avec les Suns. Avant eux, il faut remonter à la saison 2017–18 pour retrouver plusieurs joueurs dans cette situation : LeBron déjà, aux côtés de Dirk Nowitzki et Carmelo Anthony.
Le King dispose d’un statut unique lui garantit non seulement un contrôle complet sur son avenir immédiat, mais aussi une continuité de ses privilèges contractuels. Il est le seul joueur à avoir enchaîné autant de saisons avec une telle clause tout en restant aussi influent sur le plan sportif et médiatique.
La NBA a introduit en 2023 une nouvelle flexibilité, permettant aux joueurs de renoncer volontairement à leur clause de veto, comme l’ont fait récemment Eric Gordon, Jeff Green ou encore Gary Trent Jr. Une option que James n’a pas utilisée, préférant conserver le plein contrôle sur son sort.
En clair, dans une ligue où la mobilité des joueurs est devenue la norme, LeBron James continue de faire exception. Même à 40 ans, son influence reste telle qu’aucun mouvement ne pourra être décidé sans son aval. Une position que peu ont occupée, et qu’aucun autre ne semble prêt à lui contester.