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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Il attire les projecteurs à chacune de ses apparitions à Las Vegas, mais cela ne veut pas dire qu’il apprécie l’expérience. Présent pour sa deuxième Summer League consécutive, Bronny James s’est exprimé sans détour sur ce qu’il ressent vraiment concernant l’événement et son cadre très particulier.
Sophomore aux Lakers et habitué malgré lui à une forte exposition médiatique, Bronny James a confié à ESPN qu’il n’était pas du tout fan de l’environnement autour de la compétition estivale. S’il prend plaisir à jouer, l’agitation permanente de Vegas et la pression qui entoure l’événement semblent lui peser, comme il l’a confié après son dernier match sur place.
Dans un entretien avec Dave McMenamin, il a ainsi déclaré : « Il se passe tellement de choses à Vegas. Personnellement, je n’aime pas du tout la Summer League. J’aime la compétition et les matchs, mais je n’aime pas venir à Vegas et être à Vegas. Ma tête est partout… Après ça, je ne fais plus rien. » Des propos qui tranchent avec l’enthousiasme ambiant autour de la ligue d’été.
Une progression encourageante sur le terrain malgré tout
Malgré ce contexte qu’il juge pesant, Bronny James a montré de nets progrès dans son jeu. En quatre matchs, il a tourné à 14,3 points, 2,8 rebonds et 3,8 passes, le tout à 47,6 % au tir. S’il reste perfectible à trois points (30 %), son rythme, sa lecture du jeu et sa confiance ont marqué une vraie progression par rapport à l’été précédent.
Sélectionné en 55e position lors de la Draft 2024, Bronny a marqué l’histoire en rejoignant son père LeBron James aux Lakers, formant le tout premier duo père-fils dans une même équipe NBA. Il a fait ses débuts en saison régulière contre Minnesota et a disputé 27 rencontres, avec des statistiques modestes mais un rôle avant tout symbolique.
C’est en G-League, avec les South Bay Lakers, qu’il s’est réellement exprimé cette saison. En 18 matchs, il a tourné à 18,6 points, 4,5 rebonds et 4,8 passes, avec plusieurs performances notables, dont un match à 39 points face à Santa Cruz, et des efforts défensifs remarqués.
S’il n’a eu qu’un rôle très limité pendant les playoffs 2025, sa présence a continué de faire parler, entre l’émotion autour de sa trajectoire et les opportunités marketing que représente ce duo père-fils unique dans l’histoire de la ligue. La suite dépendra sans doute de sa capacité à transformer cette exposition médiatique en véritable valeur sportive. Mais pour cela, Bronny James semble surtout avoir besoin de calme, loin du tumulte de Vegas.
