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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Une simple photo partagée sur Instagram a suffi à enflammer la planète NBA. LeBron James aurait rencontré Miško Ražnatović, l’agent de Nikola Jokic, pour discuter d’un projet de ligue concurrente de la NBA. L’information a circulé rapidement, alimentant fantasmes et critiques, surtout que ce rendez-vous tombe à un moment symbolique pour la star des Lakers.
L’automne 2026, annoncé comme période charnière pour cette possible nouvelle ligue, coïncide précisément avec la fin du contrat actuel de LeBron à Los Angeles. Si certains y voient une coïncidence, d’autres y lisent un message. Et comme toujours avec James, la moindre initiative publique provoque un véritable séisme médiatique.
C’est notamment Doug Gottlieb, coach universitaire et animateur radio, qui a vivement réagi à cette rumeur. « LeBron ne s’est jamais soucié des fans des Lakers ou de ce que représente cette franchise. Il ne s’est jamais soucié non plus de Miami ou de Cleveland, puisqu’il les a quittés deux fois. » Des propos tranchés, qui ont fait réagir de nombreux observateurs.
Des intentions floues qui divisent les observateurs
Pour Gottlieb, ce type de réunion laisse peu de place au doute sur les priorités de James. Selon lui, tout indique que LeBron agit avant tout dans l’intérêt de son entourage, au détriment d’un respect plus large pour la ligue et les fans. Une lecture sévère, mais qui rencontre un certain écho dans les cercles conservateurs du basket US.
Reste que cette possible ligue alternative soulève de vraies interrogations. Que cherche réellement LeBron avec ce projet ? Est-ce un levier pour peser sur la NBA, ou une ambition sincère de remodeler le paysage sportif ? Ce flou alimente la curiosité, mais aussi la méfiance. D’autant que Ražnatović lui-même a promis « quelque chose de grand pour l’automne 2026 ».
Bien sûr, James n’a rien volé de sa réussite. Vingt ans au sommet, des titres, des records, une aura mondiale. Il a conquis sa place parmi les légendes. Mais certains jugent qu’il dépasse ici une ligne invisible : celle du respect des fondations qui l’ont fait roi. Une ligne que d’autres trouvent au contraire obsolète.
La relation entre LeBron et la NBA est complexe, faite d’influence, de tensions et de gratitude réciproque. Si ce projet de ligue concurrente se confirme, il pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir dans le sport américain. Mais il pourrait aussi entacher l’image d’un joueur qui s’est toujours vu plus grand que le jeu.
