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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La prolongation de Luka Doncic a marqué un tournant dans le projet des Lakers. Mais malgré l’euphorie autour de l’annonce, une pression nouvelle s’installe en coulisses. Et elle ne vient pas de la franchise, mais bien du joueur lui-même.
Depuis quelques jours, certains signes laissent entrevoir une implication inhabituelle de Luka Doncic dans les décisions de l’équipe des Lakers. Non seulement le Slovène veut rester à Los Angeles, mais il veut gagner, tout de suite. Et cela change toute la dynamique en interne, en mettant une certaine pression sur les dirigeants.
D’après plusieurs observateurs, c’est Luka lui-même qui a accéléré plusieurs dossiers en coulisses, notamment ceux de Deandre Ayton et Marcus Smart. « Doncic a peut-être fait un engagement pluriannuel avec les Lakers, mais il s’attend à jouer le titre chaque année. Il a montré son urgence à travers sa préparation physique estivale et son implication dans le recrutement de Deandre Ayton et Marcus Smart à L.A. », rapporte une source citée dans la presse américaine.
Le leader technique… et politique du vestiaire
Alors qu’il entame à peine sa première saison complète avec les Lakers, l’ancien joueur des Mavericks agit déjà comme une figure centrale. Il s’est investi très tôt dans sa remise en forme estivale, loin des caméras, et aurait même participé à plusieurs réunions internes concernant la construction de l’effectif ces derniers mois.
Son implication ne serait pas passée inaperçue auprès de certains vétérans, qui voient en lui un meneur prêt à prendre la relève de LeBron James dans les prochaines années. À seulement 26 ans, Doncic envoie un message fort : il veut être le visage de la franchise, mais pas à n’importe quel prix.
L’état-major l’a bien compris, en refusant de s’engager au-delà de 2027 sur les contrats secondaires, pour garder une marge de manœuvre constante. L’objectif : pouvoir ajuster l’effectif autour de Doncic en fonction des opportunités et des exigences du moment.
Si cette approche fonctionne, les Lakers pourraient avoir trouvé plus qu’un franchise player. Ils auraient peut-être mis la main sur le patron d’un cycle nouveau, construit autour d’un seul mot d’ordre : l’exigence. Alors c’est au front office de faire le nécessaire pour l’aider.
