Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La nouvelle était attendue, elle est désormais officielle. Luka Dončić a signé une prolongation de contrat de trois ans avec les Lakers, pour un montant de 165 millions de dollars. Un accord majeur pour l’avenir de la franchise, mais qui soulève aussi de nombreuses attentes. Avec une option de joueur sur la troisième année, le meneur slovène garde une porte ouverte… et une pression implicite sur ses dirigeants.
Pour Rob Pelinka et son staff, le message est clair : il faut agir vite. LeBron James approche de ses 41 ans, et Austin Reaves – bien que précieux – n’a pas le statut de co-star ni la garantie de rester au-delà de 2026. Luka Dončić représente donc à la fois l’avenir et l’urgence : il faudra construire autour de lui immédiatement, sous peine de voir s’envoler les ambitions.
Une piste interne existe avec Deandre Ayton, arrivé récemment via un buyout. Le pivot tentera de s’imposer comme pièce centrale aux côtés de Luka, mais le doute persiste sur la complémentarité entre les deux profils. À court terme, l’objectif serait donc de dénicher un ailier de haut niveau ou un intérieur All-Star pour stabiliser l’équipe sur plusieurs saisons. Et c’est là que Pelinka devra agir.
Le défi d’un projet cohérent autour de Luka
Comme l’a rapporté ESPN, « Luka Doncic s’est envolé pour Las Vegas dès la signature de son contrat pour aller voir les Backstreet Boys dans la Sphere ». Un clin d’œil qui a fait sourire les fans, mais qui illustre aussi l’effort de cohésion interne. Un suiveur a d’ailleurs commenté : « Ils essaient de construire plus de cohésion », soulignant l’importance de créer une alchimie dès maintenant autour de leur nouvelle star.
Cette signature ne verrouille pas l’avenir pour autant. Grâce à son option de sortie en 2027, Dončić pourra devenir agent libre en 2028… et signer un contrat estimé à 417 millions de dollars sur cinq ans. Une somme potentielle vertigineuse, liée à son passage à 10 années de service NBA. Ce choix stratégique montre qu’il mise sur lui-même… mais aussi sur les Lakers.
Si la franchise échoue à lui construire une équipe compétitive, Dončić pourra se retirer à temps. Le joueur n’a pas prolongé pour un cycle complet, mais pour garder de la flexibilité. Et son ambition, lui qui sort d’une finale NBA disputée avec Dallas, reste intacte : gagner, vite, et souvent.
D’ici là, le chrono est lancé à Los Angeles. Avec un effectif encore incomplet, peu de jeunes à fort potentiel et une marge de manœuvre financière relative, les Lakers n’ont pas droit à l’erreur. Dončić leur offre une opportunité rare. Mais comme l’écrivait un fan récemment : « S’ils n’avaient pas échangé AD contre Luka, les Lakers seraient en pleine reconstruction… ». Raison de plus pour ne pas gâcher cette fenêtre.