Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le feuilleton Nikola Vucevic n’est pas terminé. Courtisé par les Lakers pour densifier leur raquette, l’intérieur du côté des Bulls semble pourtant destiné à entamer la saison à Chicago. Malgré les rumeurs et les projections optimistes à Los Angeles, la situation semble figée, au moins pour les prochaines semaines.
Les dirigeants californiens se sont montrés actifs cet été pour renforcer leur secteur intérieur. Après avoir signé Deandre Ayton puis prolongé Jaxson Hayes, les Lakers cherchent encore à étoffer leur rotation. Le profil de Nikola Vucevic, double All-Star et fort d’une belle expérience, plaît beaucoup à la direction. D’autant plus que Chicago a engagé un profond chantier de reconstruction, laissant espérer un départ imminent de l’intérieur monténégrin.
Selon Anthony Irwin de ClutchPoints, les Lakers suivent de très près le dossier. Mais d’après les informations de Marc Stein publiées sur sa newsletter, les espoirs d’un départ rapide sont minces. « Comme nous l’avons expliqué dans notre point hebdomadaire, il ne faut en aucun cas considérer Nikola Vucevic comme un candidat au buyout cet été », a-t-il affirmé, ajoutant que le joueur « débutera la saison à Chicago sauf si un transfert intervient d’ici le camp d’entraînement ».
Un profil qui reste surveillé malgré l’impasse actuelle
Vucevic est encore sous contrat pour 21,5 millions de dollars en 2025-26, ce qui complique les scénarios. Les Lakers espéraient pouvoir signer le joueur sans sacrifier d’éléments importants dans un échange, via un simple rachat de contrat. Ce n’est désormais plus une option crédible. Le seul moyen de récupérer Vucevic serait donc via un transfert, avec des montages financiers à anticiper et peu de marge de manœuvre à Los Angeles.
Plusieurs joueurs pourraient être inclus dans un éventuel deal : Rui Hachimura, Gabe Vincent, Maxi Kleber ou même Jarred Vanderbilt sont autant de contrats qui pourraient correspondre aux attentes salariales. Mais la situation contractuelle de Vanderbilt, sous contrat encore trois ans, pourrait refroidir les Bulls. À l’heure actuelle, aucune offre n’a encore émergé publiquement.
Par ailleurs, même si un buyout venait à se produire plus tard dans la saison, les Lakers ne pourraient pas signer Vucevic en l’état. En raison de leur position par rapport au premier « apron » fiscal de la NBA, ils sont dans l’incapacité d’engager un joueur dont le salaire dépasse l’exception mid-level pour les non-taxpayers, fixée à 14,1 millions de dollars cette saison. En bref, il leur faudrait d’abord alléger leur masse salariale via un ou plusieurs transferts.
D’autres équipes mieux positionnées sur le plan financier pourraient donc se positionner plus facilement si la porte s’ouvre en cours d’année. Pour les Lakers, il devient impératif de revoir leurs priorités ou d’envisager d’autres pistes. Sauf surprise, Vucevic ne viendra pas garnir leur frontcourt dans l’immédiat.