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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Malgré un effectif encore dense, la franchise de Los Angeles pourrait se retrouver dans une position bien différente d’ici un an. Et selon certains scénarios, cela pourrait ouvrir la voie à une stratégie assez agressive pour épauler Luka Doncic.
D’après les projections financières actuelles, les Lakers pourraient disposer d’environ 45 millions de dollars de marge salariale lors de l’intersaison 2026. Cette estimation repose sur une hypothèse précise : que Rui Hachimura, LeBron James, Gabe Vincent et Maxi Kleber ne fassent plus partie de l’effectif à cette date. Un cas de figure plausible selon les observateurs.
Dans ce scénario, la masse salariale serait grandement allégée, malgré la présence sur le marché d’Austin Reaves. C’est ce que souligne le rapport partagé cette semaine : « Dans l’intersaison 2026, leurs premiers tours transférables augmenteront à deux : 2031 et 2033. Si Rui, James, Kleber et Vincent ne sont plus dans l’effectif, les Lakers pourraient avoir 45 millions de dollars de cap space. Cette estimation inclut la retenue de Reaves. »
Une fenêtre stratégique à ne pas manquer
Ce potentiel espace financier pourrait s’avérer crucial dans la stratégie des Lakers. En 2026, plusieurs stars NBA seront libres ou disponibles via transfert, et la franchise pourrait redevenir un acteur majeur du marché. La présence de Luka Doncic pourrait alors servir d’aimant pour un nouveau projet ambitieux, surtout vu l’ambition du Slovène.
Ce qui rend ce scénario encore plus intéressant, c’est le fait que les Lakers récupéreraient aussi une certaine flexibilité en matière de draft. D’ici là, ils pourraient à nouveau transférer deux premiers tours : celui de 2031 et celui de 2033. Un élément capital dans les négociations potentielles pour une superstar, avec un Rob Pelinka sous pression.
Évidemment, ce tableau dépend de nombreux facteurs : l’évolution du contrat de LeBron, les performances de Hachimura, ou encore l’émergence ou non de certains jeunes joueurs. Mais les dirigeants semblent vouloir garder toutes les options ouvertes, sans se bloquer à long terme.
Cette approche prudente, mêlant ambition et patience, pourrait porter ses fruits si l’équipe ne parvient pas à jouer les premiers rôles d’ici là. 2026 est encore loin, mais à Los Angeles, on ne laisse rien au hasard. Et avec Doncic dans les parages, les supporters peuvent se permettre de rêver encore un peu plus.
