Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’avenir de LeBron James à Los Angeles n’a jamais semblé aussi incertain. À 40 ans, la légende vivante se retrouve peu à peu reléguée derrière Luka Dončić dans la hiérarchie de la franchise. Officiellement, tout va bien. Mais en coulisses, certains imaginent déjà un scénario improbable : un départ du King. Une hypothèse qui, même difficile à concrétiser, suscite déjà beaucoup de fantasmes.
Les rumeurs autour d’un potentiel transfert de LeBron James sont alimentées par plusieurs éléments. D’abord, la franchise a clairement recentré son projet autour de Luka Dončić. Ensuite, malgré son contrat XXL et sa clause de non-transfert, James reste une icône dont le nom circule dans toutes les conversations. Les spéculations s’intensifient, même si peu de scénarios semblent réellement réalistes.
C’est dans ce contexte que Andy Bailey (Bleacher Report) a proposé une piste intrigante : « Les Spurs récupèrent LeBron James et Bronny James, tandis que les Lakers reçoivent Devin Vassell, Keldon Johnson, un swap de premier tour en 2031 avec Sacramento (acquis par San Antonio) et un autre en 2032. » Une offre surprenante, qui privilégie la jeunesse et la flexibilité à court terme plutôt qu’un échange de stars.
Un retour modeste mais stratégique pour les Lakers
Avec Vassell et Johnson, les Lakers récupéreraient deux joueurs solides, capables de s’intégrer immédiatement autour de Dončić. Tous deux ont déjà flirté avec les 20 points de moyenne sur une saison, tout en montrant de belles aptitudes défensives. Sans être des stars en devenir, ils peuvent assumer un rôle important dans une équipe en construction.
Quant aux choix de Draft, ils permettraient aux Lakers de récupérer un peu de capital pour l’avenir, dans un scénario où la page LeBron serait définitivement tournée. Loin des fantasmes d’un retour de superstar, cette contrepartie serait plus réaliste — et peut-être plus adaptée au contexte actuel.
Du côté des Spurs, l’arrivée du duo LeBron-Bronny aurait une portée médiatique immense. San Antonio miserait alors sur l’impact à court terme de James aux côtés de Wembanyama, tout en intégrant son fils dans un environnement structuré. Une dynamique qui pourrait séduire les fans, mais aussi les sponsors.
Reste à savoir si LeBron accepterait un tel mouvement. Avec sa clause de non-transfert, c’est lui qui détient les clés. Mais si la franchise ne lui laisse plus les rênes, un divorce à l’amiable pourrait finir par s’imposer. Et dans ce cas, ce type de deal prendrait tout son sens.