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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que l’intersaison bat son plein et que les regards sont tournés vers les jeunes, LeBron James continue, à 40 ans, de faire parler de lui. Cette fois, ce n’est pas pour un exploit statistique ou une performance sur le parquet, mais pour son attitude en coulisses.
Depuis son retour des Jeux Olympiques de Paris et quelques jours de repos bien mérités, LeBron James a rapidement repris le chemin du travail l’an passé. Dès septembre, le vétéran des Lakers aurait imposé un rythme impressionnant à ses coéquipiers et au staff. Une manière discrète mais puissante de rappeler pourquoi il reste un modèle, du moins selon un coach assistant.
« Dès son retour, il était le premier partout : le premier dans le bâtiment, le premier dans l’avion, le premier aux réunions. Je me suis dit ‘Waouh’. Il donne l’exemple », a raconté Nate McMillan, désormais assistant de JJ Redick aux Lakers. Des propos qui témoignent du professionnalisme du King, même après plus de deux décennies dans la ligue.
Une rigueur qui impose le respect en interne
Dans un vestiaire jeune et en reconstruction, ce type d’engagement a forcément un impact. James ne parle pas toujours, mais son comportement agit comme un guide silencieux pour tous ceux qui l’entourent. Et même les membres du staff expérimentés ne restent pas indifférents face à cette rigueur, qui dure depuis plus de 20 ans désormais.
D’autant que cette implication n’est pas feinte : LeBron semble toujours habité par la même soif de compétition. Chaque entraînement, chaque réunion, chaque déplacement est abordé avec le même sérieux. Et McMillan, qui a côtoyé de nombreuses stars dans sa carrière, reconnaît lui-même n’avoir que rarement vu un tel niveau d’investissement.
Dans cette nouvelle ère des Lakers avec JJ Redick aux commandes, la présence d’un tel leader reste une bénédiction. Même si le projet se construit sur le long terme, LeBron agit comme un pilier de stabilité et de cohérence. Et il se pourrait même que tout ça serve évidemment Luka Doncic dans sa lutte pour le championnat.
Son exemple au quotidien pourrait bien accélérer la maturation du groupe. Et pour les jeunes qui l’observent, cette exigence constante restera sans doute l’un des plus précieux héritages. Mais avant sa retraite, le King a encore beaucoup de choses à transmettre.
